A l’issue du second tour des présidentielles du 12 août dernier les contestations du chef de l’opposition n’ont pas tardé, avant même la proclamation des résultats provisoires par le ministère de l’administration et de la décentralisation.
Son représentant dans la commission de centralisation des résultats réfugiée dans ledit département avait claqué la porte, dénonçant dans la foulée des tripatouillages des chiffres. Si certains cadres de son parti URD lui sont restés fidèles, malgré la débandade électorale, d’autres ont tout simplement décidé de se mettre en retrait pour toute action de contestation dans la rue.
Rien ne va plus autour de Soumaïla CISSE battu à l’issue du second tour du 12 août dernier, qualifié de mascarade par l’opposition à sa tête le patron de l’URD appuyé par son directeur de campagne Tiéblen Dramé. Des honnêtes observateurs nationaux demeurent plus que jamais sceptiques à l’égard des résultats des bureaux de vote des régions de nord et du centre, où le candidat IBK a récolté 100% de voix. Qu’à cela tienne, le président sortant fort de ses appuis multiformes a été confirmé par la cour constitutionnelle pour sa réélection le lundi 20 août. Mais voilà, les choses ont commencé à se dessouder dans le camp de Soumi. Des cadres URD pensent à tord ou à raison d’être lésés au moment de la constitution de l’équipe de campagne. Pour eux, ils sont dans le parti depuis des années, et ont été ignorés par le chef Soumi au profit des opportunistes de la 25ème heure. Raison pour laquelle, ces aigris contre l’enfant de Niafunké brillent par leur absence lors des dernières manifestations contre les résultats du second tour. Dans leur recrimination, ces militants estiment que la part belle a été donnée à des personnes extérieures au parti. Donc, pas question de mouiller le maillot sous le soleil pour une messe déjà dite. La cause est perdue pour de bon et IBK est réélu.
Dans son adresse après victoire le lundi dans la soirée, le prince de Sébénikoro a tendu la main à Soumi et groupe, avant de les menacer. C’est la IBK-mania
Zondinèba
Source: Le Caiman Indè