Depuis près de quinze jours, la France est atteinte par une forme de remous provenant de certaines franches de la société, réunies dans un mouvement recevant l’appellation de « Gilets jaunes ». À la clé, plusieurs revendications allant de la baisse de la fiscalité à la démission du président de la République.
Samedi 1er décembre 2018 constituait la troisième semaine de marche. Cette dernière nous a fait rappeler la tenue d’une révolution violente. Les forces de l’ordre voulant contrecarrer la marche, les manifestants n’ont pas tardé à se livrer à un combat avec elles. Plusieurs édifices publics, des voitures, des magasins, des supermarchés, etc., ont été vandalisés. Contre les gaz lacrymogènes, les feux dans les rues répondaient pour montrer toute la rage des manifestants.
Cette manifestation a eu lieu pendant que le président français, Emmanuel Macron, se trouvait au Sommet du G20 en Argentine. Depuis là-bas, il s’est exprimé sur la situation : « Les coupables de ces violences ne veulent pas de changement, ne veulent aucune amélioration, ils veulent le chaos : ils trahissent les causes qu’ils prétendent servir et qu’ils manipulent. Ils seront identifiés et tenus responsables de leurs actes devant la justice. » Il poursuit en précisant : « Je respecterai toujours la contestation, j’écouterai toujours les oppositions, mais je n’accepterai jamais la violence. »
Quant au Premier ministre, Édouard Philippe, il n’a pas tardé à saluer la détermination des forces de l’ordre qui étaient à la Place de l’Étoile où se passait la marche. « À nos forces de l’ordre : vous avez été exposés à un niveau de violence rarement atteint. Ceux qui étaient en face de vous s’étaient équipés et préparés pour aller à l’affrontement », indique-t-il sur sa page Twitter.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays