L’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan, et médiateur de la Cédéao pour la crise politique malienne, est arrivé jeudi 24 février à Bamako pour tenter d’obtenir un chronogramme consensuel des élections futures au Mali.
Les deux parties doivent s’entendre sur un «délai raisonnable» pour l’organisation des futures élections présidentielle et législatives.
«Il y a eu des réunions techniques conjointes de l’équipe technique de la Cédéao, l’Union Africaine, des Nations Unies qui ont travaillé avec leurs homologues maliens pour essayer de faire progresser les choses», a déclaré Goodluck Jonathan à sa descente de l’avion à l’aéroport international Modibo Keita à l’agence de presse turque Anadolu. «Nous allons rencontrer les autorités et puis échanger un peu par rapport à tout ce qui a été fait. Voir si on peut avancer pour pouvoir arriver à des compromis dans l’intérêt du Mali et de la Cédéao et de tout le monde», a-t-il souligné.
Pour rappel, l’Algérie tout comme l’Union africaine avaient plaidé pour une transition de 16 mois maximum tandis que le président en exercice de la Cédéao, le président ghanéen Nana Akufo-Addo, avait estimé que douze mois seraient «acceptables».
L’opposition malienne, de son côté, notamment le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie, avait proposé 9 mois de durée supplémentaire tout en rejetant la nouvelle charte adoptée par le Conseil National de Transition. Elle a en outre, affirmé qu’elle ne reconnaît plus les autorités actuelles de la transition à partir du 25 mars prochain.