Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé mercredi son intention de nommer prochainement une personnalité en charge de conduire des pourparlers avec les groupes rebelles du nord du pays.
Il va s’agir d’une « personnalité dont le sens de l’Etat et de la patrie, la probité et le courage politique sont de notoriété avérée », a indiqué le chef de l’Etat lors du premier conseil de ministres de son nouveau gouvernement.
Selon le président Keïta, la personnalité qui sera nommée aura la « lourde charge » de conduire des discussions avec les groupes rebelles, mais aussi avec l’ensemble des communautés du nord du pays.
Le gouvernement malien et les groupes rebelles au nord du pays discutent depuis février des conditions préalables à des pourparlers inclusifs devant impliquer toutes les composantes de la société malienne.
Ces discussions ont été décriées pour leur lenteur par la partie française et saluées par la Mission onusienne de stabilisation (MINUSMA) pour les « progrès » auxquels elles ont permis d’aboutir.
Le processus de pré-cantonnement a d’ores et déjà commencé pour les combattants de deux des groupes rebelles, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), a notamment affirmé Bert Koenders, le chef de la MINUSMA.
S’exprimant mercredi en point de presse, Bert Koenders a précisé que la construction du premier site de cantonnement a commencé, la semaine dernière, par la réalisation d’un forage dans une zone se situant à 40 km en dehors de la ville de Kidal (nord-est).
AT/of/APA
Source: apanews.net