Après les Britanniques, les Ivoiriens ont annoncé leur retrait de la mission des Nations unies au Mali. Les conditions du maintien des autres Casques bleus est désormais en question, alors que Bamako est en conflit ouvert avec une partie de la communauté internationale.
Il y a ceux qui se retirent, comme Londres et Abidjan l’ont annoncé, ceux qui y réfléchissent, comme les Allemands, qui pourraient faire cette annonce ce mardi 22 novembre, ceux encore qui ont au moins un temps suspendu leurs opérations. Neuf ans après le déploiement des 13 000 Casques bleus, les effectifs de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) seraient-ils en train de fondre comme neige au soleil ?
« Il est important de noter que la situation au Mali n’est pas différente de celle des autres opérations de maintien de la paix de l’ONU : des pays les rejoignent, d’autres les quittent aussi parfois. Aucun pays ne reste indéfiniment en tant que contributeur », a fait savoir le porte-parole du secrétaire général de l’ONU Farhan Haq, semblant minimiser l’aspect politique des annonces récentes.