Le groupe de suivi et de soutien à la transition au Mali (GST-Mali), crée par le Conseil de paix et la sécurité de l’Union africaine, tiendra en février sa deuxième session, en vue de fournir l’appui nécessaire à la phase de transition et de discuter de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger, a annoncé mardi le Commissaire à la paix et la sécurité de l’UA, Smail Chergui.
” Nous nous préparons pour la deuxième session du groupe de suivi et de soutien, qui se tiendra en février – dans les 8 à 10 prochains jours – et qui sera une réunion qualitative de haut niveau”, a déclaré mardi M. Cherguie à la radio chaîne I.
La réunion vise, a précisé le chef du CPS, à accompagner les Maliens dans la phase de transition et à suivre la mise en œuvre de l’accord de paix, qui revêt une grande importance dans le contexte actuel, car, cette rencontre contribuera à sa mise en œuvre en rendant cette période plus positive en réponse aux aspirations des Maliens”.
Le Commissaire Chergui s’est réjoui, à cet égard, de l’intérêt porté au GST-Mali non seulement de la part des Maliens et des pays voisins, mais aussi de tous les amis du Mali, évoquant les efforts déployés par les différents acteurs en vue d'”améliorer leurs contributions et de tendre la main aux Maliens dans ces circonstances difficiles”.
Concernant l’avancement de la phase de transition, le commissaire africain a noté que “le Mali a respecté tout ses engagements” notamment, dit-il en s’éloignant du facteur d’influence lié au changement non constitutionnel du mois d’août 2020.
Le gouvernement de transition fournit désormais des efforts tous azimuts: préparer les élections, essayer de répondre à certaines exigences sociales, tout en essayant de relancer l’économie nationale sur fond des conditions de sécurité très difficiles et des violences intercommunautaires”.
Lire aussi : ONU: avancées incontestables dans le processus de la transition au Mali
A cette occasion, il a réaffirmé la poursuite des efforts de l’Union africaine, par l’intermédiaire du Conseil de paix et de sécurité (CPS), pour accompagner des millions de personnes dans leur quête de sécurité, indiquant que “ce qui est nécessaire à présent pour tous ceux qui contribuent aux efforts visant à instaurer la paix et la sécurité, c’est de répondre aux exigences nationales et d’avoir une coordination complète entre toutes les parties pour ramener la paix “.
Dans ce contexte, M. Chergui a souligné la nécessité “que tous les efforts ne soient pas axés sur l’ aspect militaire, mais doivent s’orienter vers la relance de l’économie nationale et les moyens d’offrir de l’emploi aux jeunes chômeurs, afin de réduire la possibilité de leur exploitation par des terroristes “.
Le Groupe de suivi et de soutien à la transition au Mali a tenu sa première réunion le 30 novembre dernier à Bamako, sous la coprésidence de l’Union africaine, des Nations Unies, de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Ce groupe, créé par le CPS, a pour objectif de coordonner et d’harmoniser les efforts des partenaires pour soutenir le gouvernement de transition et le peuple malien dans le cadre des priorités et des réformes contenues dans la charte de la phase de transition, en plus du suivi de la mise en œuvre de l’accord de paix.
Source: AFP