L’épouse infidèle qui couchait avec le gardien de son mari pendant que celui-ci partait en voyage a fait elle aussi les frais de son infidélité démesurée. Donnant ainsi la chance à son époux exemplaire de castrer son boy pris en flagrant ébats sexuels sur son lit avec son épouse légale.
Les faits qui paraissent invraisemblables se sont déroulés dans un village de la zone Office du Niger. Les funérailles de l’inconnu (puisque personne ne savait d’où il venait ni qui sont ses parents) ont été faites entre joie et indignation. Puisqu’il y a toujours des gens de bonne foi qui ne veulent jamais voir leurs prochains souffrir, ce riche contrebandier du village rencontre un jeune homme dans l’une des rues de la place publique. Décidément, l’inconnu venait d’ailleurs. Le contrebandier eut pitié de lui. Il l’hébergea un moment puis l’engagea comme domestique peu après. La relation entre le patron et son domestique se transforma au fil des ans en une parenté « sociale » au point que le domestique gérait sa famille en son absence.
De bouche à oreille la rumeur tombe dans les oreilles du patron : le domestique vit avec son épouse et prenait sa place sur le lit après qu’il eut voyagé. Nonobstant, il garda son sang froid et programme un faux voyage. Il revient au milieu de la nuit, aux environs de 3 heures du matin. Surprise : les deux amoureux dormaient profondément après s’être rafraîchi les nerfs. Le contrebandier appela son ami en plus de deux autres témoins oculaires. Ils ouvrirent la fenêtre, s’introduisirent dans la chambre à coucher sans que son épouse et son domestique s’en rendent compte. Les jambes de l’épouse infidèle écartées, le domestique tout nu, ses vêtements étant dans l’armoire du patron. Il n’y avait pas mille choses à faire : castrer le domestique. Ils y sont parvenus après l’avoir attaché sans qu’il ne se défende.
A hôpital-dis au centre de santé de la localité, l’inconnu qui n’avait pas signifié le moindre regret y trouva la mort. Le contrebandier divorça d’avec sa femme. L’épouse infidèle erre toujours dans la nature sans pouvoir se remarier.
Samakoro KONE
Source : Le Progrès