Les autorités maliennes ont tenu à clarifier leur position face à la coopération avec les pays voisins du pays et également avec la CEDEAO. Selon le chef de la diplomatie malienne, le pays n’est pas dans la logique de la confrontation mais de la collaboration.
Le mali est au centre de toutes les attentions de l’organisation ouest africaine qu’est la CEDEAO après que les Assises nationales de la refondation ont proposé un report des élections prévues en février et une prolongation de la transition qui pourrait aller jusqu’à cinq ans. Lors d’une conférence de presse mercredi, le ministre malien des affaires étrangères Abdoulaye Diop, a indiqué que les dirigeants de la transition ne vont pas dans le sens de la confrontation.
« Notre action n’est pas inscrite dans le sens de la confrontation car nous comprenons l’interdépendance de nos pays. Nous voulons travailler avec nos voisins pour trouver une solution qui puisse allier les aspirations des Maliens qui ont été exprimées à travers les Assises et les exigences de la Cedeao et du reste de la communauté internationale », a souligné le chef de la diplomatie malienne.
Il indique également que « c‘est pourquoi, le président de la Transition a dépêché une mission pour aller voir ses frères et pairs de la région afin de partager avec eux ce qui s’est passé au niveau des ANR y compris le chronogramme. Il s’agissait aussi de réitérer la vision et l’engagement du président de Transition pour œuvrer à un retour à l’ordre constitutionnel au Mali mais dans le cadre d’une stabilité et d’une sécurité durable. Ces missions se poursuivent dans d’autres pays pour porter le même message ».