Le chef de l’Etat béninois Boni Yayi,
TOKYO – Le président du Bénin, Thomas Boni Yayi, s’est réjoui de l’attribution à François Hollande du prix Félix Houphouët-Boigny de l’Unesco pour la recherche de la Paix en récompense de l’intervention de la France au Mali, en estimant que sans cette intervention « Dieu seul sait où nous en serions aujourd’hui ».
« Aucun regret! (sur l’action de la France) J’ai été le premier à dire que j’étais aux anges », a déclaré dans un entretien à l’AFP Boni Yayi lors d’un passage au Japon pour participer la 5e Conférence Japon-Afrique.
« La France est venue combler nos insuffisances (…) J’étais en déplacement au Canada (au moment de l’intervention française en janvier, ndlr) alors que j’étais président en exercice de l’Union Africaine. Je dis merci au président Hollande, merci au gouvernement et au peuple français ».
« Si la France n’était pas intervenue, où en serions-nous? Dieu seul le sait. On ne le dira jamais assez: merci, merci, merci à la France », a insisté le président béninois qui doit assister ce mercredi à la remise du prix.
« Sans la paix, la stabilité, la sécurité, on ne pourra jamais avoir la prospérité en Afrique. C’est un défi, le premier défi », a-t-il conclu.
François Hollande recevra mercredi ce prix « pour sa contribution considérable à la paix et à la stabilité en Afrique » qui lui sera remis par le président du Jury, l’ancien président portugais Mario Soares, au siège de l’Unesco (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture).