Le Secrétaire général des Nations unies et le Président de la Commission de l’Union africaine ont exprimé leur satisfaction dans une déclaration conjointe après les résultats de la réunion de niveau décisionnel sur certains aspects de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali tenue à Bamako du 1 au 5 août courant.
Les deux organisations notent, « avec satisfaction le consensus auquel les parties sont arrivées pour l’intégration de 26 000 ex-combattants au sein des forces armées et de défense et d’autres services de l’Etat, ainsi que sur les réformes institutionnelles non liées à la révision de la Constitution ».
« Le Secrétaire général des Nations unies et le Président de la Commission de l’Union africaine relèvent la mise en place d’une commission ad hoc pour traiter d’aspects sur lesquels un consensus doit encore être trouvé, notamment la gestion au cas par cas des cadres civils et militaires des mouvements signataires, y compris en relation avec la chaîne de commandement », explique-t-on dans la déclaration conjointe.
Ils ont, en outre, exhorté « les parties à agir avec diligence pour assurer le suivi requis et conforter la dynamique qui vient d’être imprimée au processus de paix ».
Par ailleurs, « le Secrétaire général des Nations unies et le Président de la Commission de l’Union africaine félicitent les parties pour leur engagement renouvelé en faveur de la paix et de la réconciliation » avant de les assurer « de la disponibilité continue des Nations unies et de l’UA, dans le cadre de la médiation internationale conduite par l’Algérie, à continuer à œuvrer avec elles en vue de mener à son terme le processus de paix ».
En effet, le gouvernement malien de transition et les mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation (APR) issu du processus d’Alger, sont convenus, vendredi, à l’issue d’une réunion de niveau décisionnel sur la répartition du quota global pour l’intégration de 26 000 ex-combattants dans les corps constitués de l’Etat, dans les Forces armées et de sécurité, ainsi que sur la gestion au cas par cas des hauts cadres civils et militaires des mouvements signataires.
Les parties maliennes (mouvements armés et gouvernement) ont annoncé « l’intégration de 26 000 ex-combattants en deux tranches de 13 000 (…) La première tranche est repartie selon le quota ayant fait l’objet d’un consensus entre les parties et la seconde tranche sur une période de deux ans.
Des mouvements armés séparatistes, qui revendiquent depuis 2012 une meilleure intégration politique et économique des régions du nord du Mali, ont engagé des offensives contre le pouvoir central, allant jusqu’à occuper certaines régions et villes principales du Nord.
Grâce à la médiation engagée par certains pays et organisions internationales, avec l’Algérie comme chef de file, un Accord pour la paix et la réconciliation a été signé entre les principaux mouvements armés et le gouvernement malien le 15 mai et 20 juin 2015.
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