Les écoles maliennes ont repris les cours depuis le 1er octobre 2018. Mais ce n’est pas le cas pour les élèves de Kidal qui attendent jusqu’à ce jour la venue de leurs maîtres. L’insécurité empêche près de 70% des enseignants affectés dans cette région de rejoindre leurs postes.
Malgré l’ultimatum posé par le gouverneur de la localité, les enseignants maintiennent leur position. Pas question d’aller à Kidal sans la présence des services étatiques dont les forces de sécurité. Leur sécurisation et celle milieu scolaire sont des préalables indispensables à leur retour. Choses qui ne sont pas encore des acquis.
De ce fait, la majorité des écoles sont fermées dans la région jusqu’à ce jour. Au regard des attaques terroristes récurrentes dans la zone les enseignants exigent un minimum de protection. Selon eux, il existe toujours des risques énormes. Il ne leur est donc pas envisageable de partir à Kidal tant que des militaires, des gendarmes et des policiers n’y sont pas déployés.
Le constat reste désolant pour des milliers d’enfants privés de leur droit primordial qu’est l’éducation. Les enseignants, eux, restent déterminés malgré la menace du gouvernement de bloquer leurs salaires.
Adam Diallo