Le départ des soldats de maintien de la paix de l’ONU complique les efforts pour assurer la sécurité et fournir de l’aide humanitaire
- Depuis janvier 2023, des groupes armés islamistes ont perpétré des meurtres à grande échelle, des viols et des pillages dans des villages du nord-est du Mali, forçant des milliers de personnes à fuir ces régions.
- La sécurité s’est fortement détériorée en raison d’affrontements entre deux groupes armés islamistes qui cherchent à contrôler les voies d’approvisionnement et à accroître leur influence. Le départ des forces de maintien de la paix de l’ONU n’a fait qu’aggraver la situation.
- Les autorités maliennes devraient redoubler d’efforts pour protéger les civils et travailler en étroite collaboration avec leurs partenaires internationaux, pour veiller à ce que les personnes déplacées aient accès à l’aide humanitaire et aux services de base.
Alors que les abus se multiplient, le gouvernement militaire de transition au Mali a obtenu l’accord du Conseil de sécurité des Nations Unies pour le départ de la force de maintien de la paix des Nations Unies, connue sous le nom de MINUSMA, à compter du 1er juillet. Les autorités maliennes devront collaborer plus étroitement avec les organismes régionaux et les partenaires internationaux pour remédier au vide croissant en matière de sécurité et d’aide humanitaire.
« Des groupes armés islamistes attaquent brutalement les civils et contribuent à alimenter une urgence humanitaire de grande ampleur », a déclaré Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur le Sahel à Human Rights Watch. « Avec le départ des soldats de maintien de la paix de l’ONU, les autorités maliennes devraient redoubler d’efforts pour protéger les civils et travailler en étroite collaboration avec leurs partenaires internationaux pour s’assurer que les personnes déplacées aient accès à l’aide humanitaire et aux services de base. »
Source : mondafrique