Les condamnations se sont enchainées mercredi au lendemain de l’attentat à l’engin explosif qui a fait quatre morts et 15 blessés parmi les soldats tchadiens déployés dans le cadre de la Misssion onusienne de stabilisation au Mali (MINUSMA).
Dans une déclaration publiée mercredi, le gouvernement malien a parlé d’acte terroriste visant à « saper le moral des populations et à créer le doute et la suspicion dans les esprits, au moment où se déroule à Alger la seconde phase des pourparlers inclusifs inter maliens. »
Tout en réitérant sa « profonde reconnaissance » à la communauté internationale pour son soutien multiforme à la stabilisation du pays, le gouvernement malien s’est dit déterminé à identifier les auteurs d’actes criminels et à les traduire devant la justice.
Un peu plus tôt dans la journée, les Etats Unis avaient fermement condamné l’attentat et appelé le gouvernement malien à entreprendre « immédiatement » des recherches afin d’en identifier les responsables.
Les quatre Casques bleus tchadiens tombés mardi dans la région de Kidal portent à un total de 15 soldats de la paix tués cette année au Mali, a notamment fait remarquer le département américain des Affaires étrangères.
Mardi, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et son Envoyé spécial au Mali, Bert Koenders s’étaient dit, l’un « attristé », et l’autre « outragé ».
– APA –