« Il s’agit d’un plan qui a été annoncé immédiatement après les sanctions inhumaines et illégales prises par la CEDEAO et l’UEMOA contre notre pays, le 9 janvier 2022 », explique le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement, colonel Abdoulaye Maïga.
Des sanctions contre lesquelles, le gouvernement a réagi dans un communiqué suivant deux bases : la réciprocité, mais tout en restant ouvert au dialogue. « Dans ce communiqué gouvernemental, il a été annoncé l’adoption puis la validation d’un plan de riposte plus exhaustif », rapporte le ministre Maïga.
Selon le colonel Maïga, il s’agit d’un plan exhaustif qui « essaie de prendre en compte les priorités et les préoccupations de nos populations en termes d’approvisionnement en produits de première nécessité ». Aussi s’agit-il d’un « Plan transversal qui comporte plusieurs composantes : des questions diplomatiques, géopolitiques, économiques et financières ainsi que des questions sociales », affirme le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.
Le ministre Porte-parole du Gouvernement précise toutefois que « l’objectif de cepPlan n’est pas d’être dans une posture de bras de fer avec la CEDEAO et l’UEMOA. Le chef de l’État dans son adresse à la nation, le 10 janvier 2022, l’a bien rappelé, nous restons toujours ouverts au dialogue ». Et d’ajouter : « Notre souhait est que ces sanctions soient les plus brèves possible aussi bien dans l’intérêt du peuple malien, ainsi que dans l’intérêt des États de la CEDEAO et des États de l’UEMOA ».