Le Parena a fait sa rentrée politique ce samedi 20 février.
Ce fut l’occasion toute trouvée pour ce parti de l’opposition de s’en prendre à la gestion du chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), avant de proposer qu’un cadre de concertations nationales soit élaboré au plus vite pour changer la donne, nous rapporte Rfi.
Le Parena critique le régime et se pose en alternative crédible.
Le Parena ne veut plus laisser de répit au président malien. Le 20 février dernier, c’est dans un palais de la culture de Bamako bondé de monde que les dirigeants et militants de cette formation politique issue de l’opposition malienne ont fustigé le bilan « chaotique » d’IBK. Ainsi, à en croire Ousman Diallo, un militant : « Chaque fois, on sort à la télé que ceci ou cela est fait. Ensuite on entend encore qu’il y a eu des attentats. Il faut qu’on nous dise la vérité, la réelle vérité, ce qui se passe au Nord. »
Le parti dirigé par Tiébilé Dramé considère l’élection du président IBK à la tête du Mali comme une véritable erreur de casting au vu de la légèreté avec laquelle sont traités certains dossiers sensibles du pays. Aussi pointe-t-il du doigt la situation sécuritaire de plus en plus alarmante, le chômage des jeunes et le fait que le pays soit presqu’en situation de banqueroute. Le Parena nourrit l’ambition de mettre fin à l’hémorragie en se posant en alternative crédible pour les élections de 2018.
Mais en attendant le prochain scrutin présidentiel, les responsables de ce parti invite le gouvernement malien à organiser des concertations nationales inclusives. La bataille pour la conquête du pouvoir est donc engagée entre les acteurs politiques maliens. Et chacun dresse déjà son lit pour répondre présent à l’assaut final.
Source: Afrique sur 7