Une réunion du Comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger (CSA) s’es tenue, jeudi, dans la ville de Kidal (Nord) avec la participation d’une délégation gouvernementale, des groupes signataires et de la médiation internationale.
Cette rencontre de Kidal recouvre un symbole : c’est la première fois qu’une réunion du CSA se délocalise hors de Bamako, la capitale. Et le choix de Kidal, fief de l’ex rébellion touarègue, pour cette importante réunion devrait faire bouger les lignes vers la normalisation.
Cette rencontre du CSA intervient, quelques semaines après la visite d’une forte délégation ministérielle à Kidal, le 25 janvier dernier. Les ministres de la Sécurité et de la Protection civile, de la Réconciliation nationale, de la Santé et du Développement social, entre autres, avaient alors rencontré les ex rebelles et discuté, notamment, du retour effectif de l’État à Kidal.
Cinq ans après sa signature, l’application de l’accord connait des hauts et des bas. Les autorités de la Transition n’ont pas caché leur volonté de donner un nouveau souffle à l’application du document signé en 2015 par le gouvernement du Mali et les groupes armés de la Coordination des mouvements de l’Azaouad (CMA) et de la Plateforme, sous l’égide de la communauté internationale.
De ce que l’on sait, la confiance réciproque gagne du terrain. Le seul fait de se réunir à Kidal est un grand pas. Tous les protagonistes sont au rendez-vous (gouvernement du Mali, groupes armés de la CMA et de la Plateforme) sous l’égide de la communauté internationale.
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Source : (AMAP)