Présent sur les lieux, le ministre des Affaires religieuses, Mamadou Koné, a expliqué qu’un « homme a tenté de tuer le président avec un couteau mais a été maîtrisé avant de commettre son forfait ».
« C’est après la prière et le sermon de l’imam, au moment où l’imam devait aller immoler son mouton, que le jeune homme a tenté de poignarder Assimi Goïta dans le dos », a confirmé Latus Tourè, régisseur de la Grande Mosquée.
« Je vais très bien, aucun élément n’a été blessé.(…) », a déclaré Goïta sur l’ORTM. « Quand on est leader, il y a toujours des mécontents, il y a des gens qui à tout moment peuvent vouloir tenter des choses pour déstabiliser ».
Paris « condamne vivement l’agression », un « acte choquant survenu de surcroît un jour particulier de paix et de tolérance », a indiqué sur Twitter l’ambassade française au Mali. « La France appelle à la sérénité pour la poursuite de la transition jusqu’à son terme », selon l’ambassade.
L’assaillant a été interpellé, tout comme un deuxième homme, qui, dans la confusion, a été pris pour son complice alors qu’il s’agissait en fait d’un membre des forces spéciales, a indiqué le commissaire Sadio Tomoda, du 3ème arrondissement de police de Bamako. L’assaillant est un « enseignant », a précisé le commissaire Tomoda, sans plus de détails sur son identité.
Dans la Grande Mosquée, Assimi Goita était assis auprès d’autres dignitaires du régime, comme il est d’usage pour la Tabaski en Afrique de l’Ouest.Ancien chef d’un bataillon de forces spéciales, Goïta ne se déplace jamais sans ses hommes, cagoulés et armés de fusils d’assaut.
Source: France 24 et AFP