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Mali : la Synergie Savons le Mali rejette la prorogation de la transition

Les principaux partis politiques et associations de la société civile du Mali, ont annoncé, mercredi, la création d’une structure commune pour faire barrage à la prolongation de la transition dénommée « la Synergie savons le Mali – Anka Mali Kisi »

 

Au Mali, les principaux partis et regroupements politiques, associations et organisations de la société civile, ont annoncé, mercredi, la création d’une structure commune pour faire barrage à la prolongation de la transition dénommée « la Synergie savons le Mali – Anka Mali Kisi ».

La Synergie Savons le Mali compte, entre autres, le Cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour une transition réussie, le Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA), le Collectif pour le Développement de la République (CDR), l’Appel Citoyen pour la Réussite de la Transition ( ACRT – Parti Faso Ka Wele ), la Coalition des Démocrates (CoDe) , Cœur pour la Nation, les Forces Patriotiques et Progressistes du Mali, l’Association Faso Ni Dambé, la Plateforme Malikunko et des personnalités indépendantes.

La Synergie rejette les conclusions des assises nationales et le chronogramme des élections assorti des assises nationales de la refondation.

Le gouvernement de la transition propose d’organiser une révision constitutionnelle en décembre 2023, des élections territoriales en juin 2024, les législatives et sénatoriales en mai 2025 et l’élection présidentielle en janvier 2026.

« La proposition des autorités de la transition de proroger la transition viole la charte de la transition. Elle n’a pas fait l’objet de discussions au Mali et ne saurait en aucun cas être une aspiration profonde du peuple malien », a déclaré Idrissa Sacko, porte-parole du Cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour une transition réussie.

« Ces assises étaient donc inopportunes, elles ont été un immense gâchis, elles n’étaient pas inclusives. Leurs conclusions ne sont donc ni consensuelles ni légitimes. Elles ne sauraient s’imposer », a déclaré la même source ajoutant « nous rejetons les conclusions des assises et le chronogramme assorti des assises nationales parce qu’il porte atteinte au principe élémentaire de la démocratie et au droit du peuple malien ».

Sacko a, en outre, souligné que « ce chronogramme prolonge le coup d’état, il porte les germes de l’instabilité politique et de la généralisation de l’insécurité ».

Mohamed Youssouf Bathily, porte-parole du Collectif pour le Développement de la République (CDR), regrette pour sa part que « la refondation du Mali en 2022 doit être confiée à des militaires» estimant que « c’est une insulte à l’histoire et à l’intelligence du Mali. Cette nouvelle transition qui devait commencer du 1er janvier 2022 à décembre 2026 soit 6 ans 6 mois ».

Le Mouvement appelle à un rassemblement pacifique ce samedi 8 janvier courant à 15 h au Monument des Martyrs pour rejeter, la prorogation de la Transition et appeler les autorités de la Transition à proposer un calendrier réaliste.

Amarana Maiga

Source : Anadolu Agency
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