Très critiqué sur son bilan par ses opposants, le président IBK a, pourtant, réalisé de belles choses. Malgré un contexte assez difficile, le président Kéita a su remettre son pays dans le sens du développement. Zoom sur les principales actions d’un quinquennat plein de rebondissements.
Elu en 2013 par un score très honorable, le président Ibrahim Boubacar Kéita avait placé ce premier mandat sous le signe de la réconciliation, la reconstruction du pays et la lutte contre la corruption, un fléau qui gangrène l’économie nationale.
Plongé dans une crise politico-sécuritaire depuis 2012, le Mali a vu son tissu économique et social se déchirer. Sur le plan militaire, l’armée s’est retrouvée affaiblie et incapable d’assurer, avec efficacité, la défense de l’intégrité territoriale et la protection des populations. C’est donc d’un pays à genou, qui hésite et doute de l’avenir, que le président IBK hérite en 2013. Les espoirs placés en lui, sont grands. Les défis, nombreux.
Très vite, il décide de mettre un terme au crépitement des armes dans les régions du nord entre l’armée malienne et les groupes rebelles touareg. Sous ses propositions, des pourparlers sont engagés entre les différents acteurs, sous l’égide des Nations Unies, chez le voisin Algérien. Au final, un accord dit pour la paix et la réconciliation, est signé et devrait permettre au Mali de se tourner vers les vrais défis du développement. En même temps, à Bamako, le président IBK invite tous les Maliens à se donner la main afin de donner une chance de survie à l’accord d’Alger. Il tend la main à une opposition qui la refuse et qui décide de torpiller les accords de paix et de réconciliation. Le président IBK a pourtant donné à l’opposition un statut afin d’enrichir le débat démocratique. Un budget lui a été alloué pour son fonctionnement. Elle (l’opposition) s’en est servie pour envoyer dans la rue des badauds afin de contrer l’application de l’accord d’Alger et le bon fonctionnement des institutions de la République.
Tous les acteurs qui ont pour souci la paix, se sont inscrits dans la dynamique des accords d’Alger. Le crépitement des armes a cessé entre le groupe rebelle touareg et l’armée malienne. Les attaques sont désormais l’œuvre des ennemis de la paix, politiquement soutenus par ceux-là qui voudraient voir le Mali continuer de brûler.
Très soucieux du bien-être de ses concitoyens, le président IBK ordonne à son gouvernement de mettre l’homme malien au cœur de toutes les actions gouvernementales. Le programme présidentiel d’urgences sociales, est lancé et offre, dans un délai court, eau, électricité, infrastructures socio de base, aux populations qui commencent à oublier les souffrances de la crise de 2012. Une véritable bouffée d’oxygène pour la population malienne que l’opposition dite républicaine dirigée par son chef de file, SoumailaCissé, essaie d’intoxiquer. Pendant que cette opposition prend les rues de Bamako, pour leurs petites ambitions personnelles, des fontaines d’eau et des centrales électriques, sont offertes aux populations de Kayes, Sikasso, Ségou, Koulikoro, Bamako etc.
Malgré sa volonté de donner une chance à la paix et de réconcilier les Maliens, le président IBK s’est toujours vu contrarier dans ses plans par une opposition dont le seul programme est de s’installer aux commandes de la République. Par tous les moyens.
Dès le début de son quinquennat et à peine deux ans, cette opposition avait tenté de mettre l’armée sur son dos en avançant des théories ne reposant sur aucun fondement. Par exemple, le clan SoumailaCissé et TièbléDramé a fait croire que le président IBK n’avait aucun souci pour l’armée nationale. Et que l’argent prévu pour la refondation de cette armée était détourné de ses vrais objectifs. Aujourd’hui et à l’heure du bilan, le mensonge est sorti au grand jour. Le garage militaire compte plus de 11 avions de combat et de transport de troupes. Au départ, on y enregistrait zéro avion pour cette armée. Le dernier arrivage, c’était le 11 juillet dernier avec la réception par l’armée de l’Air, de 4 avions légers d’attaque A-29 Super Tucano.Une formation de haut niveau, est aujourd’hui dispensée au soldat malien ; il est mieux récompensé pour ses efforts sur le théâtre de guerre. Le moral des troupes, peut-on dire, est remonté. Et c’est nettement mieux qu’avant 2012.
Le développement et l’autosuffisance alimentaire, sont au cœur également des préoccupations du président IBK qui, dès son accession au pouvoir suprême, a alloué 15% du budget national au secteur agricole. Car, ce secteur représente pour le Mali une porte de sortie vers l’autosuffisance alimentaire. De nouvelles usines de production sont sorties de sol comme celle récemment de Kadiolo, pour accroitre la production et la transformation de certaines matières premières. Aujourd’hui, les résultats sont là : des records de productivité battus et un Mali qui occupe désormais la première place des producteurs de coton. Les routes étant ce que les veines sont pour l’organisme humain, le réseau routier a été élargi pour faciliter le déplacement des personnes et des biens.
Sur un tout autre plan, il faut le dire et le préciser que c’est avec le pouvoir IBK que le SMIG est passé à 35 000 en janvier 2015 pour atteindre 40 000 Fcfa en 2016. Il était plafonné à 28 400 en 2004. Il y a eu également une nette amélioration du traitement des fonctionnaires maliens. C’est ainsi que les traitements indiciaires des fonctionnaires et les salaires de base du personnel de l’administration relevant du code du travail, du personnel enseignant contractuel de l’Etat et du personnel enseignant contractuel des collectivités territoriales, ont été majorés de 10%, 3% et 7% respectivement pour compter du 1er janvier 2015 ; du 1er janvier 2016 et du 1er janvier 2017.
La couverte sociale, sur le plan sanitaire, elle, est passée de 15,34% en 2015 à 17,85 en 2017. Les revalorisation indiciaires concernant les ménages, les allocations familiales, fixées à 15 000 FCFA par enfant et par mois, ont été portées à 35 000 FCFA à compter du 1er juillet 2015 et à 40 000 par enfant vivant avec un handicap. Tout ça pour améliorer les conditions de vie des Maliens. Mais, de cela, l’opposition préfère ne pas en parler. Avec 500 millions de FCFA alloués à son fonctionnement par l’Etat, quel bilan peut-on tirer de cette opposition pyromane ? Pas grand-chose si ce n’est que ses appels à contrer les réformes constitutionnelles pourtant prévues par l’Accord d’Alger qu’elle a longtemps sabordé avant de revenir, à l’occasion de ces campagnes présidentielles, dire qu’ils sont parfaits lesdits accords.
Peut-on citer ici, toutes les réalisations faites par le président IBK durant son premier quinquennat ? Certainement non ! Mais, il convient de préciser qu’elles ne correspondent pas à l’image néfaste que l’opposition malienne essaie de présenter à l’extérieur. La quête du pouvoir est une chose. C’est même un droit constitutionnel. Mais, faut-il le faire sur la base de mensonges et de dénigrements gratuits ? La réponse est non. On peut ne pas aimer le lièvre mais reconnaitre qu’il court vite.
Tièmoko Traoré
Source: Le Pouce