La révision approuvée dispose que la durée de la transition sera conforme aux recommandations formulées à l’issue de consultations nationales qui ont eu lieu en décembre 2021. Ces “assises” préconisaient une transition de six mois à cinq ans.
Flou sur la date des élections
Elle maintient le flou sur l’épineuse question de la date des élections.
La charte originelle, promulguée par les militaires le 1er octobre 2020, un peu plus d’un mois après leur premier putsch, fixait la durée de la
transition à 18 mois. La junte a depuis révoqué son engagement initial à organiser des élections le 27 février prochain.
Elle a exprimé son intention de rester en place quatre ou cinq ans de plus. Un délai “totalement inacceptable” pour la Cédéao, qui a infligé le 9 janvier de lourdes sanctions économiques et diplomatiques au Mali, avec un embargo commercial et financier et la fermeture des frontières.
La junte et les partenaires du Mali, au premier rang desquels la France, se sont engagés dans une escalade des tensions qui a culminé la semaine passée avec l’annonce par les Français et les Européens du retrait de leurs soldats participant à la lutte contre le djihadisme.
Le gouvernement malien et la Cédéao disent cependant rester ouverts au dialogue.
La Cédéao a annoncé lundi dans un communiqué que le médiateur pour le Mali, Goodluck Jonathan, se rendrait jeudi dans le pays.
tv5 /MCP, via mediacongo.net