Le Mali apparaît véritablement comme un pays porté vers une insécurité persistante. Quatre Maliens et un Togolais travaillant pour une société de télécommunication ont été enlevés, puis assassinés par des individus armés.
L’insécurité gagne du terrain au Mali, Barkhane, Minusma, FAMa et G5 Sahel impuissants ?
L’insécurité galopante dans le nord du Mali inquiète les populations vivant dans cette zone. C’est que, malgré le déploiement des Forces armées maliennes (FAMa), du G5 Sahel, et des forces internationales, certaines parties du pays échappent encore au contrôle des forces loyalistes, les kidnappings et assassinats se poursuivent toujours.
Un nouveau rapt a eu lieu, ce vendredi, dans la ville de Niafunké située à 250 km au sud-ouest de Tombouctou. Selon des sources sur place, quatre Maliens et un Togolais qui travaillaient pour une compagnie de communication ont été enlevés, alors qu’ils effectuaient des réparations et des installations de câbles près de la ville. Les victimes ont été kidnappées par des individus armés non identifiés, puis retrouvés sans vie le lendemain matin. « Le lendemain, ils ont été retrouvés tués et abandonnés le long d’une route », a affirmé un élu local.
Le kidnapping et l’assassinat de ces cinq ouvriers sont loin d’être un cas isolé dans cette zone sahélienne visée régulièrement par des attaques et assassinats. Il y a moins d’un mois, des jihadistes avaient enlevé le magistrat Soungalo Koné, qui a récemment donné signe de vie dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Quelques jours après, des assaillants présumés jihadistes refont le même scénario vers 5h30 du matin et emportent le maire de Sougoulbé, Sékou Sowune.
Cette situation d’insécurité provoque une psychose dans la région et certaines entreprises sont tentées de se mettre à couvert dans des régions plus sécurisées.
Source: afrique-sur7