Elle a appelé, à ce titre, toutes les parties signataires à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour mettre en œuvre l’accord rapidement, et pour tenir les engagements pris à cet égard, y compris en ce qui concerne les processus de décentralisation et de réconciliation, la mise en œuvre de la stratégie de développement des régions du nord du Mali, ainsi que l’accélération de la réforme du secteur de la sécurité (RSS) et le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR).
Lundi, le président Ibrahim Boubakar keïta a affirmé à Bamako que le constat établi après une année de la mise en oeuvre de l’accord était positif en saluant le rôle de l’Algérie dans la conduite du processus de paix.
Le chef de la diplomatie algérienne a été reçu à l’aéroport international de Bamako Sinou par le ministre des Maliens de l’extérieur, Abderamane Sylla, et des responsables des mouvements politico-militaires du nord du Mali.
Aujourd’hui, l’Algérie cherche à identifier les moyens de dynamiser le processus.
Les questions bilatérales ont été, également, abordées lors de cette audience, dont particulièrement la préparation de la réunion de la Grande commission gouvernementale mixte que les Premiers ministres des deux pays devront présider.
L’équipe de la médiation internationale a salué le rôle de l’Algérie et son engagement pour la stabilisation du Mali.
L’UE s’est dite, toutefois, “préoccupée” par la lenteur de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali et par la “faiblesse des progrès” réalisés jusqu’à présent. Le Comité de suivi de l’accord, piloté par l’Algérie, redouble ainsi d’efforts pour éliminer tous les obstacles que rencontre la mise en application de cet accord.
Il a salué, pour sa part, le rôle de l’Algérie, en tant que chef de file, dans la relance de la dynamique de mise en oeuvre de l’Accord issu du processus d’Alger. Une initiative qui n’arrive à s’imposer sur le terrain, puisque depuis sa signature par les principaux mouvements rebelles du Nord du Mali en juin 2015, l’accord d’Alger a été transgressé un nombre incalculable de fois.
Le 1er anniversaire de la mise en oeuvre de l’Accord, marqué par la signature du protocole d’entente pour la mise en place des autorités intérimaires dans les cinq régions du nord du Mali et la nomination d’un représentant du Président du Mali pour le suivi de l’Accord, a suscité de l’optimisme quant à la relance de la dynamique de la mis en oeuvre de l’Accord et la consolidation de la stabilité, de la sécurité et de la paix dans ce pays.
Source : mondafriquedaily