Cette visite vise à obtenir un chronogramme électoral devant conduire aux élections présidentielle et législatives
L’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan, et médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) pour la crise politique malienne, est arrivé jeudi à Bamako pour tenter d’obtenir un chronogramme consensuel des élections futures au Mali.
Les deux parties doivent s’entendre sur un « délai raisonnable » pour l’organisation des futures élections présidentielle et législatives.
« Il y a eu des réunions techniques conjointes de l’équipe technique de la Cédéao, l’Union Africaine, des Nations Unies qui ont travaillé avec leurs homologues maliens pour essayer de faire progresser les choses », a déclaré Goodluck Jonathan à sa descente de l’avion à l’aéroport international Modibo Keita de Sénou au micro de l’Agence Anadolu.
« Nous allons rencontrer les autorités et puis échanger un peu par rapport à tout ce qui a été fait. Voir si on peut avancer pour pouvoir arriver à des compromis dans l’intérêt du Mali et de la Cédéao et de tout le monde », a-t-il souligné.
Questionné sur un possible consensus autour d’un chronogramme électoral, Goodluck Jonathan a déclaré « c’est ce qu’on souhaite, mais je ne peux pas présager de ce qui va être les conclusions des différentes rencontres qu’on aura avec les autorités. Toutefois, nous sommes là pour ça ».
Le médiateur de l’organisation sous-régionale a, en outre, précisé que « ce n’est pas la dernière chance, c’est un processus continu, jusqu’à à la fin de la transition dont nous faisons partie ».
Pour rappel, l’Algérie tout comme l’Union africaine avaient plaidé pour une durée supplémentaire de seize mois maximum. En outre, le président en exercice de la Cédéao, le président ghanéen Nana Akufo-Addo, avait estimé que douze mois seraient « acceptables ».
L’opposition malienne, de son côté, notamment le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie, avait proposé 9 mois de durée supplémentaire tout en rejetant la nouvelle charte adoptée par le Conseil National de Transition.
Elle a en outre, affirmé qu’elle “ne reconnaît plus les autorités actuelles de la transition à partir du 25 mars prochain”, affirmant la mise en place d’une nouvelle transition avec un premier ministre neutre.
Source : Anadolu Agency