La 4e édition du festival international du slam et de l’humour est en cours à Bamako sous le thème “Jeunesse, paix et sécurité”.
“Avec le phénomène des djihadistes et de Boko Haram, nous avons vraiment besoin d’un climat de paix, surtout en Afrique”, a déclaré Aziz Koné, directeur du festival.
Selon lui, la seule raison pour laquelle ce thème a été choisi était pour “mettre la jeunesse malienne au cœur de cette quête de paix et de sécurité”.
Les femmes sont bien représentées à ce festival pour marquer leur vulnérabilité dans les situations d’insécurité.
La slameuse Hadjara Kahina, venue d’Algérie, se fait la porte-parole de la gent féminine. Elle dénonce dans ses textes les violences faites aux femmes qui sont battues par les hommes qu’elles ont mis au monde.
Le stylo et les mots pour rendre le monde meilleur, c’est le credo Samira Coulibaly, slameuse Sénégalaise. Dans son pays, réputé relativement stable, on est conscient que l’instabilité chez les voisins peut troubler la paix.
Un autre message qui a attiré l’attention est celui du groupe Africanada du Burkina Faso, pays sahélien frontalier du Mali. Africanada ou la voie de l’Afrique est un groupe de trois de slameur de Bobodioulasso.
Le groupe a concocté son slam sur la base des hymnes nationaux de plusieurs pays dont le Burkina, le Sénégal, le Mali, la Côte d’ivoire, le Togo et le Cameroun. Les artistes ont tenu à ressortir le discours de paix contenu dans ces hymnes.
Une paix qui peine à être une réalité dans tous ces pays.
Source: BBC