A l’aide d’un mégaphone, dans le quartier de Bamako qui abrite le plus grand nombre de déplacés, une volontaire lance le top de départ de l’opération.
Plusieurs centaines femmes et d’enfants sont en rangs. Sous des tentes, les médecins auscultent. Chacun a une spécialité. Une pédiatre côtoie par exemple un dermatologue. « On a reçu un cas de lésions dermatologiques liées à des piqûres d’insectes. Des cas de dermatophyties, des liaisons cutanées dues à des champignons », explique le médecin.
Les vivres, soins et les médicaments sont gratuits pour ses maliens venus du centre et du nord, de plus en plus nombreux dans le plus important camp de déplacés de Bamako.
Nafissa Chouaïdou Traoré, présidente de l’ONG malienne United For Mali, qui a organisé l’opération : « On peut avoir des gens qui sont sur ce site depuis deux ans, et là on va avoir leurs sœurs, leurs petit-fils ou leurs petits frères qui vont les rejoindre. Donc els familles s’installent sur ce site au fur et à mesure. »
Des sacs appelés « kit de dignité » et contenant des produits de première nécessité ont été ensuite offerts à tous les déplacés.