Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Mali : deux coups d’Etat et une pléiade de sanctions

Le Mali subit depuis le coup d’Etat du 18 août 2020, différentes formes de sanctions prises par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), de l’Union africaine (UA), de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de l’Union européenne (UE).

 

1/ Sanctions prises suite au coup d’Etat du 18 août 2020

-18 août 2020 (CEDEAO)

La Cédéao annonce la suspension du Mali de toutes ses instances, suite à la prise du pouvoir par l’armée, “conformément au protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance”.

-19 Août 2020 (UA)

L’Union africaine décide de suspendre le Mali. Moussa Faki Mahamat, condamne fermement la “détention forcée du président du Mali, du Premier ministre et d’autres membres du gouvernement malien”.

-25 Août 2020 (OIF)

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a, à son tour, suspendu le Mali de ses instances lors d’une session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), réuni sous la présidence de Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie.

2/ Nouvelles sanctions après la déposition le 24 mai 2021 de Bah N’Daw, président de la transition, par le colonel Assimi Goïta

-30 Mai 2021 (Cédéao)

La Cédéao suspend le Mali de ses instances, en réaction à la nouvelle crise que connaît le pays.

-2 Juin 2021 (UA)

L’Union africaine annonce la suspension du Mali de toutes ses instances et appelle au retour à l’ordre constitutionnel dans le pays.

-3 Juin 2021 (OIF)

L’Organisation internationale de la Francophonie décide, lors de sa session extraordinaire, de suspendre le Mali de ses instances suite au coup d’État orchestré par la junte militaire le 24 mai contre les autorités de la transition.

L’OIF décide néanmoins de maintenir les programmes de coopération multilatérale francophone, notamment ceux en soutien du processus de rétablissement de l’ordre constitutionnel et démocratique.

-16 Septembre 2021 (Cédéao)

La Cédéao menace d’imposer des sanctions sévères contre le Mali « si les militaires ne rendaient pas le pouvoir en février 2022 », date prévue pour les élections.

-7 novembre 2021 (Cédéao)

La Cédéao annonce l’interdiction de voyage et le gel des avoirs financiers des autorités de la transition du Mali.

-17 novembre 2021 (Cédéao)

La Cédéao établit une liste de 149 personnalités du gouvernement malien et du Conseil national de transition (CNT), visées par des sanctions individuelles. Tous les membres du gouvernement et du CNT sont visés. Seuls le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, et le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, ne figurent pas sur la liste.

– 9 Janvier 2022 (Cédéao-Uemoa)

Les communautés régionales décident de la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre le Mali et les pays de la Cédéao, la suspension de toutes les transactions commerciales avec le Mali, à l’exception des produits médicaux et de première nécessité.

– 4 février 2022 (UE)

Les Vingt-Sept (UE) décident d’imposer des mesures restrictives à l’encontre de cinq hauts responsables du gouvernement malien dont le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, accusés de faire obstacle à la transition politique dans le pays.

Ces sanctions consistent en une interdiction d’entrée dans les territoires de l’Union européenne et un gel des avoirs des dirigeants maliens arrivés au pouvoir à la faveur de deux coups d’État successifs, en 2020 et 2021.

Il sera en outre interdit aux personnes et entités de l’Union européenne de mettre des fonds à la disposition de ces cinq responsables.

-25 Mars 2022 (Cédéao)

La Cédéao décide de maintenir les sanctions contre les autorités de la transition au Mali.

Source : Anadolu Agency
Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance