L’étau se resserre autour d’anciens gros pontes de la République avec l’émission de mandats d’arrêts internationaux par les autorités maliennes de la transition. Il s’agit d’ex-ministres Tieman Hubert COULIBALY, Boubou Cissé, Babaly BA. L’information qui n’a aucun cachet officiel est devenue virale dans les chaumières de Bamako, capitale malienne. Ces mandats d’arrêts contre ces anciens dignitaires seraient liés à l’affaire dite des « détournements dans l’achat d’équipements milliaires ».
Confidentiel Afrique ne détient pas de documents officiels pour l’instant signés des mains des autorités du régime actuel. Les mis en cause aussi, n’ont toutefois pas réagi et accordé une importance à ces mandats d’arrêts qui viseraient de hautes personnalités qui ont exercé des responsabilités ministérielles dans un passé récent. Du côté gouvernemental, les autorités sont plus concentrées sur l’affaire des 49 faux soldats ivoiriens qui défraie la chronique.
Présentés comme des « mercenaires » par la junte militaire au pouvoir, ces soldats envoyés par des officines obscures pour déstabiliser le régime d’Assimi Goita, devraient être jugés pour « organisation et déstabilisation planifiées à caractère terroriste contre un État souverain ».
L’ancien Premier ministre, Boubou Cissé avec d’autres personnalités dont le président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné, les généraux Ibrahima Dahirou Dembélé, M’bemba Moussa Keïta, Oumar Dao, Ouahoun Koné, Boukary Kodio, Abdramane Baby, Abdoulaye Coulibaly, Moustapha Drabo et le colonel-major Faguimba Kansaye avaient été élargis par Assimi Goïta, suite à leur arrestation le jour du putsch du 18 août 2020.
Par Hugues DESORMAUX (Confidentiel Afrique)