Les ateliers préparatoires aux négociations de paix entre groupes armés, et gouvernement malien ont pris fin à Bamako, dans la nuit du 14 au 15 février avant une réunion de synthèse prévue le lundi. L’un des ateliers les plus suivis a été celui sur le cantonnement des groupes armés, atelier animé par le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali, et par le ministre malien des Affaires étrangères. Plusieurs pistes prometteuses ont été avancées.
En prélude au processus DDR c’est-à-dire (désarmement-démobilisation-réinsertion), une douzaine de sites de cantonnement seront installés dans les trois régions du nord du Mali, Kidal, Gao, et Tombouctou. Ce cantonnement, comme l’a souligné à la rencontre Ambéry Ag Rhissa, l’un des représentants du MNLA, permettra d’abord de réduire la masse d’armes en circulation, mais également de stabiliser les combattants.
En clair, une fois les combattants des mouvements armés cantonnés, il sera relativement plus facile aux forces régulières et internationales, de mieux traquer les détenteurs d’armes non autorisés.
Maintenant, qui sera cantonné ? Combien de combattants compte-t-on aujourd’hui dans le nord du Mali ? Les critères d’éligibilité au cantonnement ont été définis et accepté par tous. Ce qui est une avancée significative.
Lors de cet important atelier animé par le représentant spécial de l’ONU au Mali et par le ministre malien des Affaires étrangères, la confiance semble s’installer entre les différentes parties. Groupes armés, partie malienne, et facilitateurs se retrouveront à nouveau, lundi pour une rencontre de synthèse.
Sur le terrain
Le chef d’Etat-major des forces armées nigériennes, le général Seyni Garba est rentré [vendredi soir] d’une tournée dans le nord du Mali. Il a visité les trois bases où sont stationnés les contingents nigériens de la Minusma. Plus de huits cents hommes répartis entre Gao, Ménaka et Ansongo. Notre envoyé spécial l’a accompagné durant sa tournée.