Vingt-deux terroristes ont été tués dans des opérations menées par les Forces armées maliennes (FAMa) entre le 16 et le 21 février, annonce un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) qui déplore toutefois la mort de deux policiers.

Effectuées dans les régions de Ségou, Mopti et Bandiagara (centre), certaines de ces offensives se sont soldées par la mort de 19 terroristes dont Hassane Sangaré qui avait conduit l’attaque contre le détachement de l’armée à Sokoura (centre) en août 2020.

Quinze suspects ont été également interpellés, 37 motos récupérées et 15 détruites, sans oublier la destruction de huit mines artisanales.

Dans le cadre du “Plan Maliko”, mené au centre du Mali, les FAMa ont arrêté huit terroristes activement recherchés dont deux chefs de base (Abdou et Mahamadou Barry) et un chef de guerre (Boubacar Nouhoum Diallo dit Matiel).

Dans les régions du sud (Sikasso, Bougouni et Koutiala), trois terroristes ont été tués, des armes récupérées et des matériels de fabrication de mines artisanales détruites.

Les deux policiers tués sont tombés lundi 21 février dans la ville de Tombouctou (nord), précise la Dirpa.

Selon la Dirpa, les Forces armées maliennes maintiennent “leur dynamique offensive de recherche et de destruction des terroristes et de leurs sanctuaires (bases)” dans le cadre du “Plan Maliko” et de l’Opération “Kélétigui”.

Depuis 2012, le Mali est confronté à une profonde crise multiforme aux niveaux sécuritaire, politique et économique. Les insurrections indépendantistes, les incursions djihadistes et les violences intercommunautaires ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés dans ce pays de l’Afrique de l’ouest.

La France a annoncé le 17 février dernier le retrait du Mali des forces Barkhane et Takuba. Une opération que les autorités maliennes veulent sans délai au lieu de la durée de 4 à 6 mois programmée par Paris.