Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable a présidé, le samedi 13 juillet 2019, la cérémonie de lancement de la Campagne nationale de reboisement, édition 2019, instituée depuis 1995. C’était sur les berges du fleuve Niger.
Cette campagne de reboisement annuelle a pour objectif principal de sensibiliser l’opinion nationale sur la nécessité d’entreprendre des actions de lutte contre la dégradation des ressources naturelles, notamment forestières et fauniques, la désertification, les effets néfastes du changement climatique, la perte de la diversité biologique pour accroitre la résilience des populations à la sécheresse.
Le thème de cette année est : “L’arbre est le sceau de la vie sur terre, plantons-en pour le bonheur des générations montantes”.
A l’analyse de l’évolution des surfaces boisées au Mali, on constate une diminution drastique et continue du couvert végétal à cause de la coupe abusive du bois, du surpâturage, de l’orpaillage, des défrichements incontrôlés, de la persistance des feux de brousse et de l’occupation illicite des domaines forestiers classés et des aires de conservation de la biodiversité.
Les conséquences de ces phénomènes sont : la disparition des forêts, de la faune, l’encroutement des sols, la formation de zones dunaires, le comblement des bas-fonds, des lits des cours d’eau et la migration des populations et de la faune sauvage vers les zones plus sécurisées, etc.
A en croire le ministre en charge de l’Environnement, Housseini Amion Guindo, le Mali perd chaque année plus de 100 000 hectares de forêts du fait de ces fléaux. Sur les 32 millions d’hectares de forêts recensés en 2002 dans notre pays, il ne reste présentement qu’environ 17 millions, a déploré le ministre Guindo. Une menace sur la pluviométrie dans le pays.
Eveil citoyen
Pour le ministre Housseini Amion Guindo, il s’agit des effets cumulés de la démographie galopante et la pauvreté des populations qui contribuent à amplifier ces problèmes de dégradation par une forte pression exercée par l’homme et le bétail sur les maigres formations forestières pour la satisfaction des besoins.
Il a réaffirmé la volonté de notre pays à lutter contre les effets néfastes du changement climatique qui menace l’humanité dont l’une des illustrations est l’organisation de la campagne de reboisement.
Le ministre a profité de l’occasion pour inviter les Maliens à s’investir dans cette campagne car, selon lui, il renseigne sur l’importance capitale de l’arbre pour la vie des communautés et la nécessité de la participation de tous les citoyens à la lutte contre la désertification…..Lire la suite sur Aumali
Ousmane Daou
Source: L’indicateur du Renouveau