A Kidal, ville sous emprise du MNLA, l’on a procédé, en fin de semaine dernière à des rituels dans la perspective d’une guerre ouverte. Ailleurs, à Aguelhok et Ménaka, les assaillants entretiennent la même tension.
Selon toute évidence, le MNLA et les Ifoghas en l’occurrence se préparent à une guerre nonobstant les pourparlers devant aboutir à un accord de paix. A Kidal, en effet, ils ont procédé à des sacrifices rituels en prélude à la guerre, en fin de semaine dernière.
A Ménaka non plus, les occupants ne posent aucun acte allant dans le sens de l’apaisement. Ici en effet, c’est le MNLA et le HCUA qui procèdent à des rackets des populations lesquelles, selon leur appartenance sont appelées à payer 5.000 F CFA.
A Aguelhok, c’est AQMI qui sévit. Ses combattants viennent de lancer des tracts mettant en garde les français et la MINUSMA contre toute présence dans la zone. Ce, au moment où les pourparlers d’Alger sont censés conduire à un cessez-le-feu et à la signature d’un accord définitif.
B.S. Diarra