L’hôtel LAICO Amitié abrite, depuis hier jeudi pour deux jours, les assises nationales de validation de la liste harmonisée des maladies professionnelles et du barème indicatif d’indemnisation des séquelles d’accidents du travail de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES).
L’ouverture des travaux était présidée par le représentant du ministre de la Solidarité et de l’action humanitaire, Amadou DIALLO, en présence du Directeur général de l’Institut National de prévoyance sociale (INPS), Bréhima N. DIALLO ;de la Directrice générale de la CMSS, Mme DOUCOURE Doukoubarka SYLLA ; du représentant du président du Conseil d’administration de l’INPS ; des administrateurs de l’INPS et de plusieurs personnalités.
L’objectif principal de cette assise nationale était de collecter des informations afin d’assurer les meilleures conditions de travail pour les travailleurs de notre pays.
Amadou DIALLO affirme, dans son allocution, que durant ces vingt dernières années, les progrès techniques réalisés ont apporté la prospérité, certes, mais qu’ils ont engendré aussi des accidents, des maladies, des handicaps et des morts, brisant ainsi de nombreux destins. «Au Mali, pour le seul secteur privé, plus de 400 lésions professionnelles sont enregistrées chaque année», a-t-il révélé
Le représentant du ministre de la Solidarité et de l’action humanitaire a également souligné que la prévention des accidents et des maladies du travail relève de la responsabilité collective. Il relègue cette responsabilité d’abord aux entreprises qui sont les premières concernées, parce que les salariés y travaillent ; ensuite l’État qui doit veiller à garantir et à renforcer la sécurité, l’amélioration de la prévention, la réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles ; enfin la société civile, pour conseiller, défendre et accompagner les personnes victimes d’accident du travail ou de maladies professionnelles.
Notons, que ledit projet est issu des ateliers techniques ayant regroupé les médecins du conseil des organismes nationaux de Prévoyance, tenus respectivement à Bamako, en 2003, et à Dakar, en 2005, sous l’égide de l’interafricaine de la prévention des risques professionnelle. Il résulte des nombreuses insuffisances constatées dans la prise en charge des victimes caractérisées notamment par : l’existence de liste des maladies professionnelles obsolètes ; les textes législatifs et réglementaires peu adaptés et surtout non actualisés depuis plusieurs décennies dans les États membres de la CIPRES.
Par Abdoulaye OUATTARA
Et Safiatou DOUMBIA (Stagiaire)
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