La mairie de la Commune II et les Centre secondaires sont paralysés depuis plusieurs jours. Pas de travail autre que le service minimum assuré par les maires et les bénévoles. Les agents sont en grève illimitée depuis le 22 août 2022.
Cela fait exactement 5 semaines que les agents des collectivités territoriales en Commune II, sont en grève illimitée. Il n’y a que le service minimum à savoir les mariages, la copie des actes de naissance, la certification et la légalisation des documents. A part cela, rien d’autre n’est effectué dans la mairie et les centres secondaires de la Commune II. Selon un bénévole, tout en riant, « même ce service minimum que nous faisons n’est pas bien apprécié par certains grévistes ».
Nous avons entamé cette grève illimitée pour 3 grandes raisons, a confié Zoumana Sissoko, le Secrétaire général de la section de la Commune II du syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales (Syntract). A savoir, pour citer, « 4 mois d’arriérés dont 2 ont été payés à la suite de nos grèves, notre problème à l’Assurance Maladie obligatoire (AMO), avec des retards de paiement et nos rappels non payés depuis 2019 », a précisé le Secrétaire général, Zoumana Sissoko.
Pour une issue heureuse à cette situation, le 2ème maire adjoint, Mahamadou Kaou Touré a invité les grévistes à la reprise du travail. « Nous avons déjà payé 2 mois, il reste 2 mois. Pour payer le reste, il faut de l’argent. Pour que la mairie ait de l’argent, il faut qu’elle travaille. Donc nous avons besoin qu’ils reprennent le travail pour satisfaire leurs revendications », a expliqué le maire Mahamadou K Touré.
Le maire adjoint, Mahamadou K. Touré et le syndicaliste Z. Sissoko, tous les deux, sont optimistes pour la suspension très prochaine de la grève illimitée. Des rencontres, dont une assemblée générale et des pourparlers sont envisagées dans la même dynamique. « C’est mon souhait que nous reprenons le travail, mais c’est l’Assemblée générale qui a le dernier mot », a regretté, le patron du Syntract en Commune II.
Koureichy Cissé
Source: Mali Tribune