La Russie ne voudrait pas voir au prochain sommet des BRICS un dirigeant dont le pays est hostile à sa politique. C’est du moins ce qu’il convient de retenir d’une déclaration qui a été faite par le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, cité par l’agence RIA ce jeudi. Ces mots du dirigeant russe interviennent suite à l’annonce qui a été récemment faite par la cheffe de la diplomatie française lors d’une visite qu’elle a effectuée au cours de la semaine en Afrique du Sud.
Selon Catherine Colonna, le patron de l’Élysée voudrait bien être présent à cette rencontre s’il y était convié. Elle indique formellement qu’Emmanuel Macron « envisage être présent si une invitation lui est adressée ». L’Afrique du Sud n’a tout de même pas attendu longtemps pour apporter une réponse à cette doléance de la France. Par le biais de la patronne de sa diplomatie, la nation arc-en-ciel indique, qu’inviter le président français revient aux BRICS mais beaucoup plus au pays organisateur de la rencontre.
Pour l’heure, l’Afrique du Sud refuse de condamner son allié russe qui devrait être mis aux arrêts en cas de déplacement dans un pays membre de la CPI. Le groupe des BRICS continue tout de même de s’élargir. Le président algérien a profité de sa récente visite à Moscou pour exprimer son désir d’intégrer le groupe. « Nous sommes d’accord pour dire que la conjoncture internationale est très difficile. Nous souhaitons ainsi accélérer notre adhésion au groupe BRICS, compte tenu de ses grands avantages pour notre économie », a déclaré le président algérien Abdelmadjid Tebboune. Le Burkina Faso a également signé récemment un partenariat avec les BRICS. Notons que tous ces pays sont considérés comme très proches de la Russie désormais.
Source : lanouvelletribune