Les Africains, en particulier, la jeunesse malienne, en ont ras-le-bol des injonctions de la France et des USA dans les affaires intérieures du continent. L’histoire nous montre que maintenant, il y a quand même des réactions. Quand les chefs d’État africains violent leur Constitution, les jeunes réagissent. On a vu la naissance des groupes de pression sur le continent et des activistes. ‘’Balaie Citoyen’’ au Burkina Faso, ‘’Y en a marre’’ au Sénégal, ‘’Antè À Bana’’ au Mali, l’activiste musicien Bobby Wine en Ouganda. Il y a depuis un certain temps, une montée des prises de conscience.
Leur problème, les pays africains ont été divisés par les politiques coloniales, éparpillés avec de surcroît la répression des dictatures. Cette prise de conscience a abouti entre autres à ce qu’aujourd’hui aucun président africain n’a été légitimement élu, il y a dix (10) ans (2010 à 2020). Il y en a aujourd’hui qui brigue un troisième mandat. Tenir des élections signifie-t-il être démocrate en Afrique ?
Selon moi, deux (02) principaux poisons néocoloniaux existent pour mettre le feu dans les pays en quête de démocratie: la fatalité de la corruption et l’instrumentalisation de l’ethnicisme.
Source : l’Inter de Bamako