Ancien cadre du RPM et ancien député de Goundam, M. Oumar Traoré, s’est prononcé sur la création du Parti Malien du Travail et la Refondation dont il en est le premier vice-président. Occasion pour le cadre de Goundam de donner son avis sur d’autres sujets comme le processus de la transition en cours dans notre pays.
Selon l’homme politique, la création du Parti Malien du Travail et la Refondation (PMTR) est partie de plusieurs constats. Notamment, d’une divergence de vues et d’idées au sein du Rassemblement Pour le Mali (RPM) sous la houlette du Dr BocaryTréta avec qui l’idéal n’est pas partagé. C’est pourquoi, plusieurs autres camarades, anciens ministres et responsables ont songé à la création du PMTR ; qui a décidé à la différence des autres partis, de faire la politique autrement. « Faire la politique autrement, c’est de faire en sorte que les maliens puissent se soigner chez eux, avoir des emplois décents et se nourrir à leur fin. C’est aussi faire en sorte que les paysans et pêcheurs soient dans la gestion de la chose publique et développer le pays sur la base des différentes ressources dont il regorge », explique le vice-président.
Déjà, il se réjouit du fait qu’à seulement deux mois de sa création, le PMTR sous le leadership de Baba Moulaye est à 30% d’implantation au niveau national. « Le lancement de Djenné, a dépassé l’imagination », se vante-t-il.
En ce qui concerne la transition en cours, il estime que tout bon malien doit l’accompagner. Pas pour qui que ce soit mais plutôt pour l’intérêt général du Mali. « Pour un Mali prospère où, il fait bon vivre, nous n’avons pas le choix de ne pas soutenir cette transition. Si elle échoue, d’une manière générale, ça ne donnera pas les prémices d’un Mali de paix », a-t-il averti.
Par rapport à la tenue des élections, ila salué les efforts des autorités de la transition et a évoqué la nécessité d’une synergie d’action pour relever les défis. Cela pour éviter de retomber dans les erreurs du passé, comme le coup d’État contre ATT et Ibrahim Boubacar Keita.
Parlant de la finalisation de la nouvelle constitution, il a salué le président de la transition pour l’initiative pour laquelle des maliens sont désignés. «Si elle est mal élaborée ou mal finalisée, ces les maliens désignés qui vont répondre devant l’histoire, ceux-là qui ont pour tâche de revoir la constitution » a-t-il martelé, avant de conclure, qu’il n’est pas bon d’aller vers une 4ème république sans révision constitutionnelle.
Adama Coulibaly
Source : Nouveau Réveil