Suite au lynchage perpétrée par les terroristes archaïques esclavagistes Soninké, dans la nuit du 2 septembre dernier, qui a causé la mort de plus de quatre (04) militants parmi les membres de Ganbanaa aux dans le village de Diandioumé dans la région de Kayes, le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’Homme (MSDH) à travers un communiqué signé le 02 septembre dernier, condamne ces actes barbares et prévoit des sanctions punitives contre les coupables.

Dans son communiqué, « le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’Homme (MSDH) dit avoir   appris avec consternation le lynchage de plusieurs personnes dans la localité de Djandjoumé dans la nuit du 1er septembre 2020. Nous déplorons plusieurs morts. « Le seul péché de ces dernières a été de convoquer leur imam à la gendarmerie pour des faits de discriminations raciales envers leurs familles », ajoute le communiqué.

Ainsi, après avoir convoqué ce dernier, explique le communiqué, « les personnes qui encouragent toujours ce système ont encerclé leur domicile aux alentours de 21 heures puis elles ont été ligotées et battues à sang car elles refusaient de reconnaitre leurs statuts d’esclave avant d’être jetées dans l’eau. Leurs familles ont aussi été lynchées à coups de machettes ».

Il a ensuite énuméré les personnes lâchement lynchées. Il s’agit notamment de M. Mountaga Diarisso un vieux de soixante-neuf (69) ans qui a été battu à sang, en juin 2018, dont les bourreaux ont été condamnés à une peine de douze (12) mois avec sursis sans être placés sous mandat même une seconde et qui n’a reçu aucune protection judiciaire après ces évènements, les trois (03) autres victimes sont Youssouf Sissoko, Hamed Sissoko et Moussa Sissoko.

Le communiqué révèle ensuite que « le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’Homme n’est pas surpris de ces crimes indescriptibles car depuis un certain moment, « Nous avons multiplié les campagnes de communication, d’information et de dénonciation de ses pratiques horribles dans la région de Kayes surtout en milieu soninké aux autorités nationales et organismes internationaux », a-t-il regretté.

Malgré, ajoute MSDH, « ces barbares Soninké continuent à décimer les paisibles populations pour ces idéaux fédéraux et mérite d’être bannis de notre pays ». C’est pourquoi, dira le communique, « le (…)

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Abdoul Karim SANOGO

NOUVEL HORIZON