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Lutte contre l’extrémisme violent dans le sahel : L’implication des femmes sollicitée pour faire taire les armes à jamais

Dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent et ses multiples conséquences au sein du Sahel, l’ONG Femmes et Développement (FEDE) et ses différents partenaires sont en avant-garde. Ils ont initié un atelier de formation de trois jours à l’intention des femmes afin de renforcer leurs capacités à acquérir les approches communautaires et à influencer les décisions politiques nationales pour la prévention du phénomène, en vue de faire taire les armes. L’ouverture de cet atelier de quatre jour a été faite le mardi 29 mars 2022 au Centre de Formation des Collectivités. C’était sous la présidence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Mali, Dennis Hankins, et du représentant du ministre de la paix, de la réconciliation et de la cohésion sociale, en présence de la Directrice exécutive de l’ONG FEDE, Mme Korotoumou Théra, de la représentante de l’institut américain pour la paix et du médiateur de la République, Mme Sanogo Aminata Mallé.

« L’ONG Femmes et Développement (FEDE) et ses partenaires ont fait de  la lutte contre l’extrémisme violent dans le sahel leur leitmotiv, d’où l’organisation de cet atelier de quatre jours à l’intention des femmes, car ils croient de plus en plus que la communautarisation croissante du conflit, surtout dans le centre du Mali (régions de Mopti et Ségou), devenu le nouvel épicentre de l’extrémisme violent depuis quelques années, fait peser un grand risque sur l’unité et la cohésion nationale », a introduit  la Directrice exécutive de l’ONG FEDE, Korotoumou Thera. Avant de signaler que c’est dans le cadre du programme «  Les femmes contre l’extrémisme violent », initié par l’Institut Américain pour la Paix, que l’ONG Femmes et Développement (FEDE) a été mise à contribution. Selon elle, l’atelier vise à mettre en place un réseau de femmes leaders dotées des capacités nécessaires pour jouer un rôle stratégique dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent ; d’améliorer la compréhension et l’expertise de la dynamique de l’extrémisme violent aux niveaux local, national et régional ; d’accroître la collaboration entre les femmes et les acteurs communautaires concernés aux niveaux local, national et régional ; de sensibiliser les responsables politiques locaux et nationaux sur les questions de genre et de l’extrémisme violent etc. La présidente de l’ONG FEDE a brossé le sombre tableau dans lequel végète le Mali depuis plus d’une décennie avec son lot de violences, surtout à l’encontre des femmes et des enfants. Elle a indiqué que l’organisation de cet atelier de dialogue national sera une aubaine pour trouver des voies et moyens permettant de vaincre l’extrémisme violent au sein des zones d’intervention du projet, à savoir Konna et San.  Le vice-président de l’Institut Américain pour la paix, Dr. Joseph Sany, est intervenu via visioconférence. Il a mis l’accent sur les efforts consentis par  l’ONG dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent. Ainsi, a-t-il fait savoir que le programme a été initié par sa structure et qu’il est mis en œuvre au Mali par l’ONG FEDE. L’ambassadeur des Etats-Unis au Mali, Dennis Hankins, s’est dit persuadé que l’apport des femmes dans la lutte contre l’extrémisme violent  est primordial. Enfin, il a précisé que ce dialogue sera une opportunité pour ces femmes de mieux apprendre afin de lutter contre le phénomène.

Moussa Samba Diallo

Source: Le Républicain

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