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Lutte contre le terrorisme : Djéry interpellé à Abidjan avec 600 millions de FCFA

L’information a été rendue publique par notre confrère Le Guido dans sa livraison d’hier : Mahamadou Djéry Maïga, vice-président de la Coordination des mouvements de l’Azawad et du Mouvement national de libération de l’Azawad, aurait été interpellé, le 17 juillet, à l’aéroport d’Abidjan avec en sa possession deux mallettes contenant 600 millions de F Cfa.

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Si l’information était avérée, elle soulèvera de nombreuses questions relatives à la signature de l’accord issu du processus d’Alger et à l’implication des mouvements armés dans le terrorisme au Sahel. D’où viendrait ce gigantesque magot ? A quoi est-il destiné. Selon Le Guido, les Ivoiriens ont craint que cet argent ne serve à financer des activités terroristes sur leur territoire. Vu l’étroite collaboration entre les groupes armés touareg et les mouvements jihadistes de mars à juin 2012, cette piste n’est pas à exclure rapidement, surtout que des cellules dormantes ou actives des jihadistes sont signalées de part et d’autre de la frontière entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Les autorités ivoiriennes tiendraient-elles un des bailleurs de fonds du terrorisme au Sahel ?

 

RECONCILIATION NATIONALE

Encore des libérations extrajudiciaires

Signé à Bamako les 15 mai par le gouvernement et le 20 juin par les rebelles terroristes, l’Accord issu du processus d’Alger prône la paix et la réconciliation nationale. C’est dans ce cadre que des négociations sont en cours entre le gouvernement, la Minusma et les groupes armés terroristes en vue de la libération de certains prisonniers dits de guerre. Toujours selon Le Guido, Mahamadou Djéry Maïga, vice-président de la Coordination des mouvements de l’Azawad et du Mouvement national de libération de l’Azawad, a pu obtenir la libération de 21 détenus de la Maison centrale d’arrêt de Bamako. Cette libération extrajudiciaire, confirmée au journal par des sources fiables, suscite des interrogations : ces 21 combattants libérés étaient-ils tous de simples prisonniers de guerre ou des personnes incarcérées pour avoir commis des crimes de guerre, crimes contre l’humanité, violation de tous les droits humains ? Contre combien de soldats maliens tenus en otage par les groupes armés ont-ils été libérés ?

 

Démolition de concessions à Souleymanebougou :

Le Premier ministre panique

Le jeudi 24 juillet, une opération de démolition de biens immobiliers privés à Souleymanebougou a mis en ébullition les populations de ce village du cercle de Kati. L’opération a été ordonnée par le ministre des affaires foncières et des domaines de l’Etat, Mohamed Aly Bathily, précédemment ministre de la justice et auteur de l’annulation de plusieurs titres fonciers dans le même cercle. Sourd à toutes les suppliques, notamment de la part de certaines autorités religieuses, l’homme serait allé au bout de sa logique s’il n’avait pas été arrêté dans son entreprise par un Premier ministre paniqué par la réaction des propriétaires des maisons démolies et d’autres habitants qui se sont lancés dans des manifestations de rue. Un fâcheux précédent pour un IBK qui, jadis, était connu plutôt pour sa fermeté à réprimer les mouvements de rue. Désormais, pour un oui ou pour un non les gens sortiront dans la rue pour manifester même contre les mesures les plus justifiées, sachant que le président de la République et son Premier ministre ont peur de se rendre impopulaires.

Rassemblées par Abdel HAMY

 

source : Le Katois

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