Cette rencontre initiée par Save the children et Enda en partenariat avec le ministère de la Promotion de l’enfant avait pour cadre l’hôtel Onomo. L’objectif recherché est de contribuer au renforcement du dialogue social sur la protection des filles, leur maintien à l’école et le mariage des enfants.
Le directeur pays de Save the Children au Mali a annoncé que cette activité offre l’opportunité d’échanger en toute sérénité, de la meilleure façon d’offrir aux filles un environnement familial, communautaire et national qui soit à même de les préparer à assumer légalement et légitimement, le moment venu, le rôle d’éducatrices de la Nation.
» Vous êtes sans nul doute mieux placés que moi pour rappeler que les enfants constituent notre avenir, voire même notre présent. Nous avons la lourde et exaltante mission, en tant que parents et éducateurs, de les accompagner dans leur croissance et leur épanouissement » a-t-il martelé.
Il indiquera que Save the Children et tous les partenaires, qui interviennent dans le domaine de la protection de l’enfant, estiment que pour avoir des résultats satisfaisants visant la promotion des droits des d’enfants, » nous devons développer des approches multisectorielles et intégrées, socialement, cultuellement et religieusement compatibles avec le contexte malien, avec le contexte international. Nous sommes convaincus que chaque parent aime son enfant, aime sa fille et ne lui souhaite que le meilleur » a dit le représentant pays. Avant de conforter les leaders religieux dont les actions au Mali ne visent qu’un seul et ultime objectif : accompagner les parents à offrir les meilleures conditions de survie, de développement et d’épanouissement à leurs enfants, qui sont aussi nos enfants à tous. » Ces conditions contribueront sans nul doute à minimiser les risques de tout genre que nous vivons, que nous observons à travers le monde » a-t-il conclu.
Auparavant, Diallo Andréa Traoré, coordinatrice du projet « Son choix » de Enda Mali, a révélé que les causes du mariage d’enfants au Mali sont nombreuses et complexes. A l’en croire elles sont d’ordre structurel, économique et socioculturel.
Et d’indiquer que le mariage d’enfants représente l’une des causes principales du décrochage scolaire chez les filles de 10 à 14 ans, qui est de 58% au niveau national contre 49,1% pour les garçons du même âge au Mali. Selon elle « ce sont des pratiques qui participent aussi aux inégalités dans l’accès à l’éducation « .
RT
Source: l’Indépendant