Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) vient de doter notre pays d’un important lot de matériels de laboratoire pour la prévention et le contrôle de la pandémie à coronavirus. Ce don est la réponse apportée au besoin exprimé par le ministère de la Santé et du Développement social, à travers la coordination réponse Covid-19 suite à une rupture d’intrants et de matériels de dépistage due à la deuxième vague de contamination à la Covid-19. La cérémonie solennelle de remise s’est déroulée, hier, à l’Institut national de santé publique (INSP).
Le don est composé de 130.000 kits d’analyse de prélèvement, 86.000 kits d’extraction et 120.000 kits d’échantillonnage pour un coût total d’environ 600 millions de Fcfa. Ces intrants s’ajoutent aux 106.000 matériels de dépistage remis initialement à l’Institut national de santé publique (INRSP) en début du mois. Ils permettront de couvrir les besoins de dépistage du pays pour 3 à 6 mois pour environ 150.000 personnes.
Le représentant adjoint de l’Unicef, Bouasria Mohamed, a rappelé que le Mali a connu une deuxième vague de contamination à la Covid-19, plus accentuée que la première.
Cette situation a entraîné une rupture des intrants et du matériel de dépistage Covid-19, a-t-il expliqué. C’est pour cela que son organisation a bien voulu répondre favorablement à la requête de notre pays. Il a également souligné que ce don s’ajoutera à la contribution globale des partenaires techniques et financiers et permettra de couvrir les besoins du pays.
«L’Unicef est la première structure qui vient immédiatement à notre secours et dans un meilleur délai», a déclaré le Pr Akory Ag Iknane, coordinateur national de la réponse Covid-19, avant de remercier le donateur pour ce geste qui représente un élément clé dans la lutte contre le coronavirus. Le Pr Akory a aussi relevé que ce don permettra de faire face au nombre croissant de prélèvements non seulement dans le domaine de la surveillance mais aussi dans celui du test Covid-19 pour les voyageurs mais aussi pour le prélèvement des patients qui sont hospitalisés dans les différents centres de prise en charge. Il espère que l’arrivée de la vaccination va nous éviter une nouvelle vague de contamination.
Fatoumata NAPHO
Source : L’ESSOR