Le Collectif des Jeunes de Kati contre la Corruption (CJKC) a organisé une assemblée visant à soutenir les actions menées par le Professeur Clément Dembélé, le samedi 12 octobre, à Kati-Malibougou. C’était en présence de plusieurs autorités locales. L’objectif était de dénoncer, à l’occasion, une malversation, avoisinant les 118 millions de FCFA, constatée à la mairie de Kati.
C’est sous une pluie battante que les habitants de Kati sont sortis pour faire part de leur aversion vis-à-vis de ce mal qui consume le Mali. Aux yeux de nombreuses personnes, cette lutte s’avère indispensable et impérative pour une sortie de crise. Ce qui ne saurait se faire sans l’accompagnement et la transparence des autorités.
La jeunesse de Kati, après avoir remercié la Plateforme de lutte contre la Corruption et le Chômage au Mali (PCC) du Pr. Clément Dembélé, a relevé des griefs sur le fonctionnement de la ville de Kati et la mauvaise gestion des biens publics et a souhaité que les auteurs de ces malversations soient traduits dans un bref délai au pôle économique.
Profitant de l’opportunité, la jeunesse a fait part de l’engagement du Procureur de Kati et de sa promesse de veiller à la bonne marche des affaires judiciaires à Kati. Au cours des échanges, la mairie locale a été citée dans une histoire de malversation de plus de 118 millions FCFA dont les preuves seraient aux mains des jeunes, qui entendent les mettre à la disposition du pôle économique.
Selon le Professeur Clément Dembélé, le combat ne fait que commencer et ne s’arrêtera que lorsque ce pays sera nettoyé de ce poison qui le meurtrit, » C’est encourageant de voir ces jeunes s’assumer. Nous mènerons ce combat à terme, quoi qu’il advienne. Il ne sera plus possible de voir des fonctionnaires, des Maires ou des Douaniers véreux s’enrichir du jour au lendemain sur le dos de la population ».
Il a profité de l’occasion pour annoncer la prochaine interpellation d’un Colonel de l’armée, qui aurait de nombreux biens immobiliers à Kati, dans un futur proche.
Ababacar Diouf- stagiaire
Source: l’Indépendant