Sur le plan économique, les dirigeants ont salué l’avancement considérable du projet sur la monnaie commune Eco, dont le logo sera rendu public aux dirigeants lors du prochain sommet de Ouagadougou.
Les chefs d’État et de gouvernements de la Cédéao étaient réunis samedi 29 juin à Abuja. Le président nigérien Mahamadou Issoufou a été élu par ses pairs président pour un an à la tête de la communauté économiques des États de l’Afrique de l’Ouest. Il remplace le Nigérian Buhari. Les dossiers au programme de ce sommet étaient variés.
Mahamadou Issoufou a été élu par ses pairs à la tête de la Cédéao, succédant ainsi au Nigérian Muhammadu Buhari. Le Niger est également actuellement membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Le président Issoufou entend bien profiter de cette double opportunité pour pousser la question de la sécurité régionale.
La conférence a exprimé sa préoccupation face à la recrudescence de l’insécurité dans la sous-région, un sommet dédié contre le terrorisme aura lieu à Ouagadougou à une date ultérieure.
Au chapitre de la crise politique au Bénin, les chefs d’États de la Cédéao ont condamné les actes de violences électorales sans toutefois appeler à la création d’une médiation pour la crise. Les dirigeants de la Cédéao n’ont pas retenu l’hypothèse, pourtant avancée, de demander de nouvelles élections législatives. Le 28 avril dernier, aucun candidat de l’opposition n’avait été autorisé à se présenter, ouvrant une crise post-électorale au Bénin.
Le président béninois y a participé. Il y a ceux, qui comme l’opposition, affirment que c’est le président en exercice de la Cédéao, le Nigérian Muhamadu Buhari, voisin immédiat du Bénin, qui a piloté cette décrispation. Des informations insistantes ont annoncé qu’à l’occasion la crise politique béninoise était à l’ordre du jour. De retour à Cotonou Aurélien Agbenonci, le ministre des Affaires étrangères du Bénin, a nuancé cette information.
En Guinée-Bissau, la Cédéao, médiatrice dans la crise politique qui secoue ce pays, a annoncé que le président José Mario Vaz restera en fonction jusqu’au prochaines élections présidentielles du 24 novembre. Un nouveau gouvernement sera formé au plus tard le 15 juillet prochain. Le président restera en fonction mais laissera la conduite des affaires au Premier ministre Aristide Gomes.
CEDEAO EST SUR LA BONNE VOIE
icimali