Sur instruction du ministre chargé de l’Habitat, avec le concours de la Direction nationale de l’urbanisme et de l’habitat (Dnuh), un recensement général a été procédé au recensement des logements sociaux et équipements publics du site de N’Tabacoro pour en savoir la situation exacte. Après le récemment, le ministère entend prendre des mesures fortes afin d’établir l’ordre et la gestion de ce site.
« La mission a constaté que des logements sociaux ont changé de vocation et ont été transformés en pharmacie, crèche, boulangerie, medersa, etc. » Tel est le constat général sur le site des logements sociaux de N’Tabacoro après le recensement du ministre chargé de l’Habitat.
Sur 10 280 logements sociaux recensés, il a été constaté que 650 logements sont en location, soit 6,32% ; 898 logements sont modifiés en R+1, soit 8,73% ; 34 logements sont modifiés en R+2, soit 0,01% ; 3108 logements sont avec annexes, soit 30,23% ; 3969 logements ne sont pas modifiés, soit 38,60% ; 2174 logements sont fermés/inaccessibles, soit 21,14%. En plus de cela, on note 1122 logements proposés en cession en vue du paiement d’une partie des dettes de l’OMH (cf. conseil des ministres du 31 mai 2018), soit 10,91% et 76 logements comme donations officielles.
Pour ce qui concerne la situation des équipements publics, il a été recensé 155 au total, parmi lesquels 111 sont occupés (40 occupés licitement et 71 illicitement) et 44 libres.
Pour donc établir « une gestion rationnelle des logements sociaux, le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population entend, en rapport avec les autres départements ministériels concernés et après une large concertation avec tous les acteurs, prendre les mesures nécessaires » suite au constat de ces nombreuses irrégularités.
Issa Djiguiba
Source : LE PAYS