En ce mois béni de Ramadan, les tenues sexy et autres habillements indécents de nos sœurs sont rangés dans les armoires et placards. Mais, la question qui se pose est de savoir si elles vont continuer ainsi après ce mois de ramadan en s’habillant de façon correcte, en refusant, comme le dirait l’autre de «se déshabiller pour sortir» ? Rien n’est moins sûr, d’autant qu’elles sont nombreuses dans notre pays à abandonner le respect des règles musulmanes, aussitôt le mois du jeûne terminé.

En effet, il y a peu, on assistait à des scènes d’exhibitionnisme quand on se promenait dans la ville. Dans les quartiers, écoles, universités, surtout dans les transports publics, les jeunes filles ne se gênent plus à s’habiller de façon indécente en exhibant les parties intimes de leur corps : poitrine, fesses, nombril… Mais, en ce mois béni de Ramadan, elles ont totalement changé de style vestimentaire.

L’habillement indécent des jeunes filles est un problème inquiétant dans notre société. Partout où vous passez dans la ville, tout le monde en parle. Cela prouve de façon indiscutable que ce phénomène d’indécence de tenue vestimentaire chez les jeunes filles devient un fait de société qui ennuie de nombreuses personnes de tous les âges.  Si dans notre société traditionnelle, les jeunes filles maliennes étaient respectées à cause de leur habillement correct, tel n’est pas le cas aujourd’hui.

Dans ce monde dominé par les nouvelles technologies et par la mondialisation, elles ont fini par attraper «le virus  d’être à moitié nue». Mais heureusement, en cette période du mois de Ramadan, le constat est que toutes les jeunes filles s’habillent de façon décente. Même les prostituées ! Elles ont rangé leurs tenues de chasse dans les armoires et autres garde-robes. En attendant de reprendre avec leur sale habitude, une fois, fini, ce mois béni de Ramadan.

Si seulement les jeunes filles pouvaient se convaincre que la façon de s’habiller en ce mois de Ramadan est la meilleure dans une société composée de 95% des musulmans. Elles doivent savoir aussi qu’une bonne femme se reconnaît dans notre société à travers son habillement décent.

Par conséquent, elles doivent continuer, au-delà de ce mois, à s’habiller de façon décente pour l’honneur et le bonheur de notre société et également pour leur propre bonheur.  Car ce phénomène leur cause du tort et nombre d’hommes ont horreur des tenues indécentes. À bon entendeur, salut !

 Diango COULIBALY

Source: Le Reporter