Détentrice d’une grosse judiciaire délivrée par le Tribunal de la Commune VI, l’Association des propriétaires de terrains de Faladié Est-extension peine à faire exécuter cette décision de justice. Comme principal responsable de l’entrave, Tidiane Tangara et ses camardes pointent un doigt accusateur sur le Directeur général de la gendarmerie, Satiqui Moro Sidibé.
Suivant une décision du Tribunal de la Commune VI, la propriété du site appelée l’ex-zone aéroportuaire de Faladié faisant face à l’école de la gendarmerie est revenue à l’Association des propriétaires de terrains de Faladié Est-extension. Et c’est à la suite d’une longue bataille judiciaire que cette association a finalement gagné le procès contre la gendarmerie nationale qui réclamait elle aussi la propriété de la zone.
Selon les responsables de l’Association des propriétaires de terrains de Faladié Est-extension, malgré ce jugement du Tribunal de la Commune VI assortie d’une grosse, ses membres ne sont toujours pas autorisés à entreprendre quelques travaux que se soient sur le lieu du fait de l’opposition du directeur général de la gendarmerie nationale.
En conférence de presse le week-end dernier sur le site, Tidiane Tangara et ses camarades n’ont pas porté de gants pour dénoncer les agissements de Satiqui Moro Sidibé. Pour eux, c’est sur instruction du DG Sidibé que les pandores prennent le piquet autour de la zone avec comme mot d’ordre, empêcher et faire arrêter toute action de construction.
“Malgré la grosse en date du 23 avril 2017 aux fins de cessation de trouble que le juge de la Commune VI nous a délivrée, les gendarmes restent postés tout au long du site avec comme ordre, nous empêcher d’entreprendre des travaux de construction sur nos parcelles”, a déclaré le porte-parole de l’association, Tidiane Tangara.
Dépassés par la situation, les conférenciers ont interpellé les plus hautes autorités à s’impliquer pour amener le directeur général de la gendarmerie à revoir sa position.
D’une longueur de 1,5 km et de 985 m de largeur, au moins 3000 personnes sont propriétaires de parcelles sur le site en cause dont les membres de la CMA avec à sa tête l’Amanokal de Kidal Mohamed Intalla, a révélé le conférencier Tangara.
Oumar B. Sidibé
source: L’indicateur du Rénouveau