A travers une conférence de presse organisée le mercredi 17 septembre 2014 à la Maison de la presse, les héritiers de feue Fatoumata Zahara Haïdara ont donné leur version des faits sur le litige foncier qui les opposent aux héritiers de feu Baba Traoré à Niarela.

La conférence était animée par Djibrila Ibrahima Maïga, magistrat et représentant de l’avocat des héritiers de Fatoumata Zahara Haïdara, fille d’El Hadj Chérif Baba Haïdara.

Pour le conférencier, « étant aux abois, ils (les héritiers de Baba Traore) ont opté pour une bataille médiatique, soldée par  des injures graves à l’endroit des juges, des héritiers de feue Fatoumata Zahara HAIDARA et de lui même Djibrila Ibrahima Maïga. Ainsi que des menaces de mort, avant de poursuivre, « même des mensonges incommensurables comme celui de dire que je (le conférencier, représentant des héritiers de feue Fatoumata Zahara Haïdara) suis le neveu de la première Dame du pays qui aurait même payé mes études. Quelles études ? s’interroge-t-il, pour ensuite préciser qu’il n’y a aucun lien de parenté entre lui, Djibrila Ibrahima Maïga et la première Dame au point qu’elle paye ses études.

Une chose est certaine, poursuit-t-il, « Djibrila  Ibrahima Maïga est le mandataire légal suivant acte notarié établi chez le notaire Gaoussou Haïdara pour défendre comme n’importe qui sa propre mère et ses frères en souffrance auprès des héritiers de feu Baba Traoré ». Une manière pour lui de mettre fin aux accusations ciblées de la part de l’autre partie lui accusant d’abuser de sa fonction de magistrat pour défendre les intérêts des héritiers de Fatoumata Zahara Maiga.

Le représentant des héritiers feu Baba Traore, Abdoulaye Koné qui a été humblement accepté dans la salle de conférence par les conférenciers n’a pu apporter que la photocopie du permis d’occupation de la parcelle, objet de litige, contrairement aux héritiers de feue Fatoumata Zahara Haidara qui ont apporté presque tous les dossiers liés à cette affaire.

Une chose  reste sûre, la bataille est loin d’être terminée car, on voyait  quelques jeunes et vieux partisans des héritiers de Baba Traore crier à l’injustice devant la Maison de Presse avec des banderoles.

Modibo Dolo