«Le client est roi » a-t-on l’habitude d’entendre universellement. Cependant, force est de reconnaître que chez nous, au Mali ici, cette sagesse est vide de sens. Car, à Bamako, dans tous les secteurs, qu’il soit dans la formelle ou l’informel, rien ne prouve que le client soit roi. Loin s’en faut. En tout cas, l’on est en droit de se poser la question de savoir à quoi bon avec cette royauté s’il faut que le client souffre pour avoir déboursé son propre argent. Mettre la main à la poche sans être satisfait.
Ainsi, concernant cette agence située à quelques encablures du Lycée Kodonso de Djélibougou, dans la Commune I du District de Bamako en face du feu tricolore, sur la route de Koulikoro, seulement une seule caisse sur près d’une dizaine fonctionne régulièrement pour une large clientèle qui fait des opérations bancaires de retrait ou de dépôt. Pour une simple opération de retrait ou de versement, le client est obligé de «patienter» pendant des heures et des heures voire sacrifier même toute sa journée.
Loin d’un défaut de qualité de prestations, le nombre insuffisant des caissiers devraient être revus surtout, que beaucoup des guichets disponibles n’ouvrent que pour quelques minutes et après, les agents disparaissent dans la nature.
Le Fouineur
Le combat