Selon le bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires au Mali, au moins 6121 ménages soit 33100 personnes se sont déplacées préventivement, à travers les régions de Tombouctou, Taoudenit et vers les pays voisins, depuis le début du blocus imposé par les groupes armés terroristes.
Cette situation a conduit de nombreux partenaires humanitaires présents dans la région de Tombouctou à limiter ou à suspendre leurs mouvements en dehors de la ville. Les personnes les plus vulnérables se verront priver d’assistance humanitaire vitale.
Aussi, le blocus imposé par des hommes armés à la ville de Tombouctou a fait également exploser les prix des produits de premières nécessités. Les camions venant de l’Algérie et de la Mauritanie sont toujours interdits d’accès peut lire dans la note.
La situation humanitaire se détériore à Bandiagara
C’est le même constat au centre du pays. Dans la région de Bandiagara, la situation humanitaire se détériore de plus en plus, regrettent des citoyens de la localité. Malgré l’apport des organisations humanitaires, la situation alimentaire reste alarmante. Aux dires des responsables des services de l’agriculture, le flux massif des villages déplacés augmente de plus en plus la précarité dans la région. Le retard de pluie, la faible quantité de pluie et la situation sécuritaire sont des facteurs aggravant de cette situation.
Menaka est presque asphyxiée
À Ménaka, la dégradation de la situation alimentaire inquiète de plus en plus les populations. Le président de la société civile de la région déplore l’insuffisance de l’approvisionnement en denrées de première nécessité et l’afflux massif des déplacés de la région.
Sidi Barka, Président de la société civile de Menaka