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Libye : le Maroc va accueillir les négociations de paix

Ce jeudi le Maroc va accueillir les pourparlers de paix concernant la situation en Libye . Les espoirs restent néanmoins très minces pour aboutir à une solution.

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C’est un nouveau round de discussions qui va se tenir ce jeudi au Maroc. Alors que la semaine dernière devait déjà se tenir une session cette dernière avait du être annulée. L’objectif de la réunion est très clair, il s’agit d’aboutir à une feuille de route qui permettra de mettre un terme à la guerre que se livrent les parties au conflit. En effet les milices qui gouvernent une partie du territoire et qui disposent de leur propre gouvernement s’opposent au gouvernement légitime reconnu par la communauté internationale. Cet imbroglio a plongé le pays dans le chaos puisque le pouvoir n’est pas en mesure d’assurer l’ordre et de s’opposer au péril terroriste.

Plusieurs journées de discussions avaient déjà eu lieu il y a quelques semaines en Suisse à Genève sans pour autant qu’une solution soit trouvée. Il y a avait pourtant eu de très nombreuses avancées et un consensus mis en place pour qu’un gouvernement d’union puisse être à terme installé. Un cessez-le-feu avait également été décidé et signé par plusieurs milices. Néanmoins la plus puissante, Fajr Libya, ne s’était pas prononcé sur ces décisions.

L’obligation de résultats

Ces discussions ont lieu alors que le contexte est de plus en plus tendue en Libye. Les milices et le gouvernement poursuivent les combats et de l’autre coté, les terroristes de l’État islamique gagnent du terrain. La communauté internationale est hésitante concernant une éventuelle intervention militaire et préfère pour le moment se concentrer sur la recherche d’un compromis politique entre les différents acteurs présents sur place afin de mettre l’État islamique hors-jeu. La menace que représente le groupe terroriste pour le pays s’accroît de jour en jour et l’absence d’État central solide et d’institutions pérennes mettent à mal la stratégie globale de lutte qui peut être mise en place.

Les pays voisins de la Libye cherchent à tout prix à éviter une nouvelle guerre internationale qui pousserait les groupes djihadistes à semer encore un peu plus la terreur et surtout qui déstabiliserait une grande partie de la zone Sahélo-saharienne. Un risque que personne ne veut prendre et qui pourrait coûter très cher. L’Égypte qui intervient depuis quelques semaines de façon sporadique sur le territoire libyen se retrouve bien seule pour bombarder les positions de l’État islamique. L’ONU s’est par ailleurs montrée hostile à ces bombardements et à toute intervention tant que les pourparlers avaient une chance d’aboutir.

La tenue des discussions même très importante reste néanmoins fragile et il est probable qu’aucune solution ne ressorte. La Libye a pourtant l’obligation de sortir de l’impasse dans laquelle elle se trouve sans quoi le pays pourrait à terme se disloquer.

 

Source: afriqueinside.com

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